Devenir français (2) : La pratique républicaine de l’assimilation
L’égalité devant la loi, telle fut l’intuition de Clermont-Tonnerre au début de la Constituante disant qu’il fallait tout refuser aux juifs comme nation et tout leur accorder comme individus. La même inspiration a fondé la doctrine de l’assimilation des fondateurs de la IIIème République inséparable d’une conception de l’unité nationale reposant sur l’éducation : la conscience de la solidarité passe par le partage d’une même langue et par la transmission d’un même patrimoine littéraire, intellectuel, historique, ensemble des références nécessaires à la communication et à l’exercice de la vie en commun.
Devenir français (3) : voulons-nous des quotas ?
Les politiques d’immigration réussies sont des politiques d’immigration maîtrisées. Elles sont maîtrisées si elles reposent sur un choix fondamental. Le premier choix consiste dans la solution française de l’égalité devant la loi : tous les immigrés quelques soient leurs motivations (droit d’asile, contrat d’entreprise, désir de changer de vie…) doivent être égaux devant la loi du pays d’accueil et implique qu’ils viennent avec l’intention d’en respecter les règles et les mœurs…
Devenir français (5) : Droit du sol et droit du sang, les réalités historiques
Opposer le « droit du sol » français au « droit du sang » allemand est un exercice de routine pour les intellectuels et les politiques de tout bord. Au pays de la Révolution, croit-on, la tradition définissait comme Français tout individu né sur le territoire de la République, au pays du nazisme, la nationalité se transmettait par le sang.
Qu’est-ce que la France…?
« (…) la spécificité de la France ! Aux prix de longs efforts, la solidarité d’un petit peuple de ténuriers individualistes a été obtenue grâce au respect absolu du principe d’égalité devant la loi.
La vision de le DIACT : la France ne 2030
Le programme de prospective « territoires 2020 » s’est achevé en 2003 avec la mise en relief de 5 tendances majeures d’évolution des territoires et 3 questions restées sans réponse : 1. la double logique de métropolisation et de différenciation territoriale 2. l’influence de l’économie résidentielle et du temps « hors travail » sur les dynamiques territoriales 3. l’apparition de nouvelles formes d’exclusion et de risque 4. le découplage croissant entre les réalités socio-économiques et les territoires institutionnels 5. la nécessaire maîtrise des réseaux pour gouverner les territoires.
La vision de la DATAR : La France en 2020
Pour information, la Délégation à l’Aménagement du Territoire et à l’Action Régionale (DATAR) est devenue par le décret du 31 décembre 2005 la Délégation Interministérielle à l’Aménagement et à la compétitivité des Territoires (DIACT), reste un service du Premier Ministre à caractère interministériel.
Les français tous déçus de la politique française
Quand dans une démocratie, les électeurs et les élus se déclarent déçus les uns des autres, ce ne sont pas seulement les institutions qui se portent mal mais la société dans son ensemble. Dans son essai sur la gouvernabilité des démocraties, intitulé « comment peut-on être ministre ? », Luc FERRY identifie la cause majeure du malaise actuel : le sentiment de l’impuissance publique partagé à la fois par les électeurs et par les élus.
La laïcité française à l’épreuve de l’Islam
Le débat sur l’inscription des origines chrétiennes de l’Europe dans la Constitution de l’Union européenne a été l’occasion de mettre en relief deux laïcités « à la française », l’une détestable, l’autre déterminante :
Halte aux normes ! (suite et fin de notre série sur les métamorphoses actuelles de la loi)
A la complexité de nos lois et codes s’ajoutent les propres normes de fonctionnement que toutes les institutions (associatives, sportives, assurancielles, publiques ou privées…) de notre pays produisent. Jacques PELISSARD, Président de l’Association des Maires de France, remarque : « Les normes édictées par les fédérations sportives sont emblématiques de cette inflation normative pesant sur les collectivités locales. En dépit de l’avis du Conseil d’Etat, certaines fédérations, sous des prétextes sportifs ou pour des raisons d’ordre commercial, outrepassent leurs compétences et leurs exigences peuvent accroître les dépenses à la charge des communes mais aussi empiéter sur les pouvoirs du maire ».
L’inflation législative : les chiffres
Chaque année plus de 10% des articles de code changent, ce qui amplifie la véritable « fracture juridique » que nous vivons… Nul n’est censé ignorer la loi, mais qui peut la connaître réellement ? Qui ?

