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La vision de le DIACT : la France ne 2030

Le programme de prospective « territoires 2020 » s’est achevé en 2003 avec la mise en relief de 5 tendances majeures d’évolution des territoires et 3 questions restées sans réponse : 1. la double logique de métropolisation et de différenciation territoriale 2. l’influence de l’économie résidentielle et du temps « hors travail » sur les dynamiques territoriales 3. l’apparition de nouvelles formes d’exclusion et de risque 4. le découplage croissant entre les réalités socio-économiques et les territoires institutionnels 5. la nécessaire maîtrise des réseaux pour gouverner les territoires.

Les 3 questions restées sans réponse : 1. quel scénario pour quel territoire ? 2. quelles échelles pour quelle politique ? 3. quelles actions pour un développement cohérent des territoires ?

Ces questions restées sans réponse sont directement à l’origine du lancement d’un nouveau programme de prospective à l’été 2004 « territoires 2030 » avec 4 objectifs : 1. être plus opérationnel 2. produire des recommandations précises pour l’action publique 3. ne pas faire de prospective sectorielle générale (ce qui relève du plan) mais une identification des territoires et des enjeux et évolutions qui s’y déploient 4. évaluer les processus et l’organisation générale du précédent programme

Les 7 priorités du nouveau programme réparties dans une partie « prospective » (des points 1 à 3) et une partie « dynamique des territoires » (des points 4 à 7) : 1. évaluation des opportunités et contraintes vieillissement différencié entre les territoires : anticipation de l’apparition des zones urbaines sensibles et du développement des zones rurales en désertification 2. rédaction du contenu du développement durable (économique, humain, environnemental) comme condition de l’avenir : via les activités agricoles, industrielles, touristiques et culturelles, de transport et de logement 3. identification de la taille critique et de l’échelle territoriale : la métropolisation des activités est-elle une fatalité ? sachant qu’il existe plusieurs modèles économiques réussis dans des réseaux de villes moyennes. 4. identification des infrastructures, réseaux, et facteurs d’attractivité et de localisation des systèmes productifs influent sur les territoires : en fonction des atouts et contraintes des territoires ainsi que du comportement et des attentes des acteurs socio-économiques. 5. explication de la dynamique différenciée des territoires via le recensement et la mutualisation des bonnes pratiques d’initiatives locales et de la gestion des collectivités territoriales en France et en Europe. 6. évaluation des politiques et des pratiques territoriales via un bilan détaillé des dispositifs privés et publics : comment optimiser les rôles des différents dispositifs, identifier la place respective du marché et de la fonction publique dans la fourniture du service public universel, mais aussi celle des associations et de l’économie sociale. 7. identification du développement des coopérations interrégionales et transfrontalières allant de la « petite Europe » à l’Europe élargie : de nouvelles coopérations et complémentarités susceptibles d’introduire de nouvelles donnes dans la dynamique des territoires. Quelle est l’ampleur des restructurations en cours et leurs conséquences pour l’avenir ? les interrogations en termes de « gouvernance », sur la place respective de l’Etat et des Régions dans la construction européenne, sur les réformes de la PAC et des fons structurels…

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