Aménagement du territoire : la France du futur se construit aujourd’hui !
Contrats de projets 2007-2013 : avec le partenariat des collectivités territoriales, 30 milliards d’investissements publics s’ajouteront aux 20 milliards d’euros des fonds européens.
De 1995 à 2007, de Jacques Chirac au futur président de la République
Après les trois desseins du règne de Jacques Chirac : 1) Le dialogue : la gouvernance se pensait en trois temps, la pédagogie, la négociation puis le choix politique… (il y eu malheureusement beaucoup de reculs et de nombreuses ratées) 2) Le droit : à l’extérieur, maintien d’une doctrine qui condamne l’unilatéralisme du plus puissant, s’appuyant sur un éventuel nouveau droit international (il y eut beaucoup d’hésitations) à l’intérieur, le droit signifie souvent une défausse du politique sur le pouvoir judiciaire, quand il n’aboutit pas à une capitulation pure et simple devant les revendications des minorités actives. 3) L’environnement : consacré récemment par une charte très contraignante en France et de nombreux discours dans le monde (proches des altermondialistes)
22 Avril 2007 : une grande victoire pour la démocratie d’opinion et un grand coup de balai… !
Les Français ont beaucoup voté. Ils ont décidé eux-mêmes de l’offre politique qu’on leur qualifiait de faible. Ils ont sélectionné N. Sarkosy il y a déjà quelques années, ensuite S. Royal il y a quelques mois et enfin F. Bayrou il y a quelques jours… sans oublier J.M. Le Pen toujours à deux chiffres. Trois des quatre candidats majeurs étaient issus de la droite au sens large. Ils sont tous dans le premier carré. Six des huit candidats mineurs se situent à la gauche du PS, ils sont tous laminés. Ceux qui avaient fait le pari du bipartisme, des deux pôles, ont eu raison de ceux qui disaient que les « deux grands partis n’intéressaient plus personne » (E. Todd), « les partis se retrouvaient face au spectre du déclin » (J. Attali), se régalaient de « l’inquiétante érosion des grands partis traditionnels », ou encore « du crépuscule du bipartisme » (A. Adler). Seul le peuple sait et il choisit. Quel coup de balai ! La société française a plus changé ces six à huit dernières semaines qu’en 25 ans. Elle a pensé, réfléchi, échangé différemment. Rien ne pourra plus être comme avant.
Tous contre la posture antidémocratique
Ce billet parce que vous avez tous reçu des messages quasi médiumniques sur ce que sera la France après le 6 Mai si « un certain » candidat est élu ! Ces messages vous invitent à lire la révélation du jour sur le caractère psychopathe de tel candidat, ou sur son fond totalitaire, sécuritaire, fasciste voire nazi (après tout pourquoi pas : on n’est plus à un dérapage près…). On peut se dire qu’il n’y a pas de fumée sans feu et entrer dans la peur, on peut aussi répondre et argumenter son vote pour défendre notre légitimité démocratique.
A ‘J – 1’ du premier tour des présidentielles : petit guide de l’électeur
C’est le contraire de la consigne de vote. Ici, il est question des principes que nous aurons à l’esprit dans l’isoloir comme des citoyens libres et éclairés. Par notre existence, nos opinions et nos actions, nous œuvrons tous à la vie de la société civile, et c’est l’honneur de tout citoyen de servir le bien commun, clé de voûte de la vie politique. Le vote exprime cet engagement responsable dans un moment qui nous concerne tous à un instant unique et décisif.
Parce que la réalité est complexe, nous devons harmoniser notre conscience et notre pragmatisme. Parce que la politique est avant tout le CHAMP DU POSSIBLE, l’élection n’est pas le lieu de la définition du bien et du mal, mais le moment du choix d’agir avec les cartes que nous avons en main.
GDF-Suez, Safran (Sagem-Snecma), EADS, Arcelor…quel gâchis !
Le ministre des Finances n’a probablement pas le temps de lire les statistiques…
Apprentissage de la lecture : les ratés de la méthode Robien.
« Affaire classée ». Pour le ministre de l’Education Nationale, Gilles de Robien, le débat est clos, les spécialistes se sont prononcés, l’Inspection générale a avalisé l’abandon des méthodes d’apprentissage de la lecture dites « globales », et le ministre se dit « confiant dans les enseignants qui appliqueront les programmes » (Le Monde, 29 août 2006).
Etre français (1) : comment peut-on devenir français ?
Dans la question de l’acquisition de la nationalité française il y a deux façons de voir les choses : l’adoption de la France comme une histoire, une aventure collective, voire un bonheur !… ou l’adoption de la France comme un sac de droits sans devoir, une série d’avantages administratifs, voire comme une récrimination.
Etre français (2) : la leçon des coupes du monde
La France n’a jamais été multiculturelle mais multiraciale. Elle l’est parce qu’elle refuse d’être polyethnique et parce qu’elle aime l’unité. Là où le multiculturalisme est division, la république est une et indivisible. Alain Peyrefitte résume la construction de l’histoire française : « Nous, avec plusieurs races, plusieurs ethnies, nous avons fait un seul peuple, une seule culture. (…)
Devenir français (1) : Le cadre juridique et le contexte du passage de l’assimilation à l’intégration
La principale menace qui pèse sur notre civilisation ne vient pas des musulmans pratiquants puisqu’à l’image des événements de janvier 2004 autour du port du voile, l’annonce d’une simple loi a suffi à les ramener à la raison ; mais des fanatiques religieux qui les manipulent et des intégristes de tous bords – y compris les écologistes et alter mondialistes – qui les soutiennent par idéologie. L’Etat doit tenir bon : pas d’insignes religieux ostensibles à l’école ; pas d’entrave d’ordre ethnique ou religieux au fonctionnement des services publics. Point final.

