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Devenir français (1) : Le cadre juridique et le contexte du passage de l’assimilation à l’intégration

La principale menace qui pèse sur notre civilisation ne vient pas des musulmans pratiquants puisqu’à l’image des événements de janvier 2004 autour du port du voile, l’annonce d’une simple loi a suffi à les ramener à la raison ; mais des fanatiques religieux qui les manipulent et des intégristes de tous bords – y compris les écologistes et alter mondialistes – qui les soutiennent par idéologie. L’Etat doit tenir bon : pas d’insignes religieux ostensibles à l’école ; pas d’entrave d’ordre ethnique ou religieux au fonctionnement des services publics. Point final.

Il faut en finir avec la complaisance qui fait préférer la thèse « moderne et tolérante » de l’intégration des immigrés à la « vieille » idée républicaine de l’assimilation. L’échec de la politique d’intégration est patent : au lieu d’apaiser les passions, elle les a exacerbées (cf. son dernier avatar : la discrimination positive). La doctrine de l’intégration a été consacrée par le Haut Conseil à l’Intégration en 1990. Elle reposait sur le pari risqué de « rendre solidaires les composantes ethniques et culturelles de notre société, (…) sans nier leurs différences (…) et (…) sans les exalter ». Malgré la mise en garde de son Président M. Marceau-Long contre la tentation de l’invocation du « droit à la différence » et du multiculturalisme, c’est bien un système de promotion multiculturelle qu’elle a mis très logiquement en place ! Il est vrai que l’arrêt Montcho du Conseil d’Etat du 11 juillet 1980, accordant aux étrangers résidant en France le bénéfice de leur statut personnel (incluant la polygamie), et l’arrêt du 29 avril 1976 autorisant le regroupement familial dans l’espoir d’un improbable « retour au pays » des immigrés, avaient déjà ouvert une brèche particulariste dans la conception française d’un droit unique et égal pour tous. Cet état d’esprit de compromis a rendu difficile l’apprentissage des règles de la citoyenneté par les enfants d’immigrés appelés à devenir français à la majorité en vertu du droit du sol. Le choix aveugle de faire enseigner de façon systématique les langues vernaculaires et de laisser aux imams la « gestion » de leurs communautés a aggravé le processus. Est-il donc si difficile à croire que tout immigré rêve de faire accéder ses enfants aux avantages de la société d’accueil et que l’officialisation des différences culturelles entre des groupes organisés aggrave à contrario les phénomènes de rejet ? La seule différence compatible avec la démocratie est celle qui distingue les individus. Elle implique l’égalité de tous devant la loi.

2 réponses à “Devenir français (1) : Le cadre juridique et le contexte du passage de l’assimilation à l’intégration

  1. GFL

    Pourquoi l’état français doit-il se munir d’une "politique d’intégration"? N’inversons-nous pas les termes? Est-ce au pays d’accueil de s’adapter aux mœurs et coutumes des immigrés ou cela devrait-il être le contraire? TOUT est fait en France pour les immigrés, quitte même, a leur octroyer des allocations dans le cadre du regroupement familial alors que notre propre constitution interdit la polygamie!!! Une aberration parmi tant d’autres. « La démocratie implique l’égalité de tous devant la loi », mais doit aussi exiger les mêmes lois pour tous. Ce n’est absolument pas le cas à ce jour. La preuve!

    Quant à la menace des musulmans sur notre civilisation:
    L’immigration en France, a toujours existée. Sur le siècle qui vient de se terminer, Arméniens, Hongrois, Espagnol, Italiens et d’autres sont venus s’installer en nombre dans notre hexagone. Leur intégration a été complète et exemplaire: Ils sont tous arrivés à se fondre complètement dans notre population assimilant notre langue et notre mode de vie qui bien souvent était similaire au leur, tous étant issus de la civilisation Judéo-Chrétienne. D‘autres immigrés, issus de pays beaucoup plus lointains, ayant des origines culturelles bien différentes des nôtres, se sont intégrés parfaitement aussi. Ce fut le cas des Laotiens, des Vietnamiens… Toutes ces populations sont arrivées, par leur seule volonté, à s’intégrer dans le Respect de leur pays d’accueil.
    Malheureusement, en France, tel n’est pas le cas avec l’immigration musulmane issue du Maghreb. Bien sûr, il y a des exceptions: certains maghrébins sont arrivés à s’insérer dans notre société tant sur le plan social que professionnel. Mais pour la grosse majorité d’entre eux, ils ne pratiquent plus leur religion. Ils ne gardent simplement que le respect de certaines traditions. Ils sont devenus de vrais Français.
    La religion musulmane reste une menace pour notre civilisation pour les raisons suivantes: Contrairement à la religion catholique dotée d’un système politique pyramidal d‘obéissance, cette religion est vouée à l’interprétation du coran par chacun des imams. Les différences peuvent être énormes. Nombreux sont les exemples dans l’actualité, ne serait-ce qu’entre le grand imam de Marseille et son homologue Parisien qui avaient des vues complètement opposées sur les événements de l’automne dernier dans la banlieue parisienne ou sur les attentats du 11 septembre aux U.S.A.
    La multiplicité des mosquées en France en regard d’une absence de cohérence philosophique et morale de leurs responsables, peut représenter un danger réel car nul ne peut connaître les intentions de chacun. Et l’intégrisme musulman, autrement appelé Islamisme, peut se développer sans aucun contrôle.

    Ce développement des lieux de pratique du culte musulman peut d’ailleurs, sur un plan strictement politique, engendrer quelques questions. Depuis plusieurs décennies, le nombre d’enfants par couple est bien en dessous du chiffre 2. Dans un même temps, notre population est passée de 50 millions d’habitants à plus de 65. Cette augmentation ne peut pas s’expliquer par la seule augmentation de l’espérance de vie mais par un flux migratoire de plus en plus important, notamment en provenance du Maghreb. Voilà donc l’explication de l’augmentation du nombre de mosquées et le fait que la religion musulmane soit devenue la deuxième religion de France. Il y a moins d’un demi-siècle, la situation n’était pas du tout la même.
    L’histoire, ne serait-ce qu’en France, a toujours montré que les Musulmans du Maghreb étaient des conquérants. Je ne pense pas qu’ils aient changé par rapport aux siècles précédents. Leurs seuls changements sont dans la méthode qui témoigne de leur faiblesse mais aussi de leur force vicieuse: l’endoctrinement par certains imams qui font l’apologie du terrorisme.

    OUI, il y a menace de notre civilisation par les musulmans car le problème est impossible à résoudre à ce jour. Personne ne pourra réformer la politique d’organisation du culte musulman et aucun gouvernement en France, pays institutionnel des droits de l’homme, ne pourra interdire ou modifier la pratique d’une religion considérée comme telle.

  2. fabert

    C’est malheureux à dire mais Le Pen avait malheureusement raison de dire il y a 30 ans qu’on ne se sentirait plus chez nous (sauf à Neuilly). De fait une grosse majorité d’immigrés intégrés ne poseraient pas de problèmes. Mais une foule de jeunes surtout ont la haine attisée par leur exclusion du travail qui se comprend d’ailleurs fort bien et par une volonté identitaire qu’on comprend tout aussi bien et qui se manifeste par une tenue provocante. Il est clair que ces gens ne devraient même pas devenir français car ce ne sera jamais que pour toucher les avantages. Je ne vois guère d’autre solution que les expulsions ou la suppression des avantages sociaux pour les récidivistes. Quand on es bien de gauche on ne peut pas laisser se développer le merdier qui gonfle.
    ausecoursonnagededans.blo…

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