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Le siècle des 7 idées.

1.Le siècle de la vitesse
2.Le siècle des classes moyennes
3.Le siècle de l’Occident
4.Le siècle des loisirs
5.Le siècle du cadre
6.Le siècle du gâchis
7.Le siècle de l’individu

Choc énergétique et crise financière : la nouvelle donne énergétique

Avec un baril de pétrole culminant à près de 135 dollars, le monde affronte un troisième choc pétrolier. (…) Mais trois changements sont à l’origine de la nouvelle donne. (…) Face à ces bouleversements, les nations libres doivent concilier plusieurs impératifs : assurer la sécurité de l’approvisionnement ; réduire massivement les émissions de CO2 ; maintenir un prix de l’énergie compatible avec les besoins des consommateurs et les nécessités du développement économique. (…)

C’est la vérité, la transparence, pour que chacun puisse choisir librement… A la découverte de l’assertivité

C’est un mot barbare, tout droit venu du vocabulaire des gestionnaires anglo-saxons. C’est un mot peu ou pas utilisé dans la langue française, mais qui désigne une qualité jugée essentielle au Etats-Unis; la faculté de faire ce qu’on dit, et de dire ce qu’on fait. Faculté essentielle à l’art de diriger les entreprises ou les sociétés, faculté critique du dirigeant, faculté vitale surtout en ces temps où le marketing et la communication tendent à s’emparer de l’information, à en faire leur matière première, à la transformer, à la modeler à leurs fins, de sorte qu’à ce jeu, les ventes augmentent, l’information se perd – et qui ose encore parler de vérité ?

L’Europe et la crise énergétique et financière

L’Europe présente une vulnérabilité particulière puisqu’elle importe 50% de l’énergie qu’elle consomme, proportion qui augmenterait jusqu’à 70% en 2030. Sa dépendance est particulièrement marquée vis-à-vis du gaz russe (25% de sa consommation).

Liban : un président au finish

Le nouveau président de la République, Michel Sleimane, ex-commandant en chef de l’armée, apparaît comme un homme de compromis entre pro-Occidentaux et pro-Syriens. Un moindre mal.

Les guerres perdues de l’Occident

Les guerres qu’ils livrent depuis le 11 septembre 2001 sont mal engagées. Les Américains en Irak, l’Otan en Afghanistan, les Israéliens au Liban ont découvert « l’Insurgé innovant », c’est-à-dire le Faible rebelle qui, face au Fort occidental, ne cesse d’innover, de contourner l’adversaire, de miner ses certitudes, de développer de nouvelles stratégies qui, au bout du compte, rendront la poursuite de la guerre trop coûteuse pour le Fort et le contraindront à jeter l’éponge. L’ insurgé new look prolifère sur le terreau de l’hostilité à la globalisation occidentale, tout en tirant profit des opportunités offertes par cette même mondialisation.

Budget, fiscalité et assurance-vie

Depuis plus de 25 ans, tous les budgets de l’Etat ont été déficitaires, déficits financés par l’emprunt; de ce fait, la dette publique est aujourd’hui d’un montant colossal, atteignant, voir dépassant, les limites de la discipline budgétaire à laquelle la France a très normalement consenti lors de la création de l’euro. Aux déficits du budget de l’Etat, qui dépense chaque année environ 25 % de plus qu’il n’encaisse, vient s’ajouter le déficit de l’assurance-maladie, ce qui revient à faire payer aux générations futures les dépenses de santé d’aujourd’hui, notamment par l’intermédiaire de la Contribution au Remboursement de la Dette Sociale (CRDS).

L’homme, le bien, le mal

Le désarroi et l’angoisse qu’éprouve aujourd’hui l’humanité après la « mort de Dieu » imposent, semble-t-il, de repenser l’ensemble des cadres qui structuraient la pensée, jusqu’à la réception du faire-part de décès. Axel Khan, biologiste et généticien, s’y emploie en dialoguant avec le philosophe Christian Godin autour de la question morale et, plus particulièrement, des nouveaux enjeux posés par « la sexualité, la libre disposition de son corps, la pornographie, la prostitution, la procréation, la génétique, la fin de vie et l’euthanasie », mais également l’eugénisme ou la distinction entre animalité et humanité. Si c’est en scientifique et en partisan d’une « morale sans transcendance » et « laïque » qu’il les aborde, il n’en reste pas moins que les références inattendues à Saint Thomas d’Aquin ou la grande prudence (presqu’au sens théologal) qu’il montre s’agissante de l’avortement, du suicide, des « sophismes du progrès » ou de la « guimauve droits-de-l’hommiste », témoignent de la difficulté qu’il y a à construire une norme universelle à partir des seuls principes humains.

L’Etat garant, mais jusqu’où ?

Le refus du Parti socialiste français de voter le plan d’urgence européen, élaboré lors du sommet de Paris du 12 octobre, vient de projeter une lueur assez sinistre sur la faiblesse de la culture libérale dans notre pays. On aurait pu imaginer que ce plan, élaboré sans joie pour corriger de lourds dysfonctionnements en offrant la garantie de l’Etat au crédit interbancaire, fût voté par un PS trop heureux de saisir ainsi l’occasion de démontrer les défaillances du marché. C’est ce qu’ont fait ses homologues européens. Mais non, c’était encore trop.