1.Le siècle de la vitesse
2.Le siècle des classes moyennes
3.Le siècle de l’Occident
4.Le siècle des loisirs
5.Le siècle du cadre
6.Le siècle du gâchis
7.Le siècle de l’individu
1.Le siècle de la vitesse
La facilité de déplacement est le maître mot de cette période. Mais les gains de temps ne sont pas au rendez-vous : aller à l’autre bout du pays est parfois plus facile que traverser une métropole.
« Croire que la mobilité numérique supplantera la mobilité physique est illusoire. Elles progressent en parallèle. »
2.Le siècle des classes moyennes
Promotion sociale, plein emploi, fort pouvoir d’achat…les Français moyens ont connu un âge d’or pendant les trente glorieuses. Mais depuis les années 80, ils se sentent laissés-pour-compte.
La montée en puissance des classes moyennes a offert aux entreprises une main-d’œuvre qualifiée et une clientèle.
3.Le siècle de l’Occident
Justifiée par le « devoir de civiliser les races inférieures », la colonisation a imposé la suprématie occidentale. La mondialisation va-t-elle rebattre les cartes au profit des anciens vaincus ?
La signature en 1958 du traité de Rome limite l’accès des pays en développement au nouvel eldorado européen.
4.Le siècle des loisirs
Pour permettre à l’ouvrier de restaurer sa force de travail, le repos dominical est voté en 1906. Il préfigure une société du temps libre. Un modèle occidental qui pourrait être remis en cause.
« Nous sommes passés d’une société où il fallait tout sacrifier pour ses enfants à celle de l’épanouissement personnel. »
5.Le siècle du cadre
Contesté à la fin des années 60, le taylorisme continue de façonner l’organisation des entreprises. L’encadrement, longtemps épargné, subit à son tour une diminution de ses marges de manœuvres.
Malgré les apparences, le schéma est resté presque le même : le siège détermine la manière de procéder et le reste suit.
6.Le siècle du gâchis
Forêts, mers, sols et sous-sols surexploités, espèces en voie d’extinction…Le bilan de cent ans de surconsommation frénétique est largement préoccupant. Et annonce le retour de la rareté.
La Terre ne pourra pas supporter des milliards d’êtres humains consommant comme des Américains moyens.
7.Le siècle de l’individu
L’évolution du mode de vie a poussé l’égocentrisme à l’extrême, au point que le « moi d’abord » est devenu le cri universel. Qui donc portera le sentimental collectif dans les années qui viennent ?
En politique, la montée des phénomènes d’opinion marque l’effacement de l’intérêt général au profit de l’émotion.
In les Enjeux, avril 2008
Bonjour ,
J’espère que ce ne sera pas un siècle commettant UN JOUR l’erreur fatale de la cruchitude……….dans notre si beau pays
A nous de l’empêcher DARE-DARE————-Non ?
Bonjour ,
J’espère que ce ne sera pas un siècle commettant UN JOUR l’erreur fatale de la cruchitude……….dans notre si beau pays
A nous de l’empêcher DARE-DARE————-Non ?
Reste un dernier point oublié ( sauf la cruchitude ). La spéculation. Les banques créent de l’argent, le saviez-vous. Chaque dette de la banque va créer 90 fois son montant d’argent artificiel. Ce qui explique que plus on travaille, plus on s’endette. Aucun travail ne permet sérieusement de s’enrichir. La spéculation si. Tout va bien tant que les gens se tuent au travail pour rembourser. Mais tout s’écroule comme un château de carte quand un nombre significatif de créanciers sont en faillite. L’état a donc RAISON de prêter au banque : c’est de l’argent qui n’existe pas ! Et qui va rapporter ! Comment expliquer à Coco qui défile que l’argent donné au social et l’argent prêté aux banques c’est vraiment pas la même chose. Le premier est virtuel et rapporte le second est seulement l’argent du voisin. Dur, dur !