Et l’Education Nationale…change-t-elle ?
Avec l’Armée rouge et General Motors, l’Education nationale française a longtemps été dans le trio de tête des premiers employeurs de la planète. La disparition de l’Union soviétique a eu raison de la première ; l’évolution d u marché automobile a beaucoup affaibli le constructeur américain. Preuve que le monde change. Pourtant, l’Education nationale, elle, demeure. Hors du temps. Ses effectifs ont continué d’enfler comme si de rien n’était.
Comment M.Sarkozy a perdu la confiance de ses électeurs
Dans les premiers mois, les Français ne lui tiennent pas rigueur des coups de canif qu’il porte à la symbolique présidentielle : ses amitiés avec les milieux d’affaires et industriels, ses vacances, ses relations avec Cécilia Sarkozy.
La chute brusque que nous enregistrons en décembre 2007 provient de la conjugaison de deux phénomènes : les attentes sur le pouvoir d’achat et la surexposition de sa vie privée, avec le début de son histoire avec Carla Bruni.
Les entreprises françaises ont été droguées à coup de milliards d’Euro pour les 35h : En sortir.
Les allègements de cotisations patronales représentent actuellement près de 21 milliards d’euros. Si l’on additionne tous les dispositifs de compensation de charges ou de soutien à l’emploi, le total atteint les 50 milliards d’euros !
Commission "Attali" : un rapport d’un autre âge…
Dans cet épais document, bourré de lieux communs et de provocation sous couvert d’expertise, quelques propositions spectaculaires cachent cependant – est-ce volontaire ? – une véritable révolution peu commentée.
La guerre des gauches
Cette gauche de la gauche, comme ils aiment à se qualifier, a le vent en poupe. Dans toute l’Europe continentale, en effet, la globalisation libérale entraîne un accroissement des inégalités, et une prolétarisation d’une partie de la classe moyenne qui bascule dans la contestation radicale du « système ».
Il ne faut pas ralentir le rythme des réformes !
Et pourtant !!! (suite du livre du mois de mars 2007)
Selon Michel Godet, il faut garder le rythme des réformes. Le Président Sarkozy court après les réformes, et les médias comme les partenaires sociaux ont de la peine à suivre un président qui est sur tous les fronts à la fois et en ouvre de nouveaux (régimes spéciaux, statut des fonctionnaires) quand la volonté de réforme rencontre un obstacle. Fort de ses premiers succès extérieurs (traité simplifié européen, libération des infirmières bulgares), on pouvait profiter de l’Etat de grâce et tenir les promesses du candidat : on allait réformer l’université, instaurer le service minimum dans les services publics et réduire le train de vie de l’Etat en ne remplaçant qu’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Les syndicats s’inquiètent…les réformes, il veut, il peut, il va les faire ! on va bientôt savoir si la détermination du président l’emporte sur celle des grévistes.
Premières pistes de réformes pour l’école maternelle
Privilégier l’expression orale et une meilleure formation des maîtres : mots clés pour l’éducation. Alain Bentolila, linguiste missionné par Xavier Darcos sur le sujet, regrette que l’école maternelle « ne réduise pas les inégalités sociales du départ. Sa valeur ajoutée est faible ». Selon lui, « 97% des enfants en difficultés dès le plus jeune âge le seront toujours au collège ». Pour y remédier et ne plus voir devenir des maternelles comme des « garderies », il s’apprête à remettre une quinzaine de propositions.
Bientôt, après les municipales de 2008…
… il faudra bien REFORMER la France et l’Etat français
« Reformatage des ministères, redéfinition de l’architecture territoriale de l’Etat, allègement des contraintes qui pèsent sur les entreprises, simplification des démarches administratives imposées aux particuliers : les premières décisions sont à la hauteur de l’enjeu. Mais les vraies difficultés commenceront quand seront examinés les « gros » ministères et les « grandes » missions, dévoreuses de budget : la Santé (et la carte hospitalière, qu’il va bien falloir réviser) ; le Social (et le maquis d’allocations où il faudra trancher) ; l’Emploi (et les allègements de charges, aussi coûteux qu’inutiles) ; l’Education (dont les effectifs sont inversement proportionnels à l’efficacité) ; la Défense (et ces régiments que la guerre froide ne justifie plus).
Pourquoi tant de haine pour la famille ?
modèle de base de la société : pour exemple l’éditorial du Monde du 6 octobre 2007…sans commentaire
« Haine des autres, haine de soi En adoptant aux petites heures de vendredi le projet de loi Hortefeux sur la maîtrise de l’immigration, et en particulier l’amendement revu et corrigé, mais finalement maintenu dans son principe, du recours aux tests ADN pour les candidats au regroupement familial, les sénateurs, après les députés, ont fini d’esquisser le visage le plus inquiétant de la France. S’il advenait que le texte soit maintenu au sortir de la commission mixte paritaire prévue le 16 octobre, alors il faudra acter que notre pays a fait litière de son histoire et de sa géographie au détriment des étrangers.
Le président Sarkozy aux prises avec ses ambiguïtés
Les Français ont élu Nicolas Sarkozy sur une orientation politique plus que sur son programme. Le décalage risque de faire mal. Le «tout dire avant pour tout faire après » suppose que son action à la tête de l’Etat découlera mécaniquement de ses discours de campagne. Le mandant confié par les électeurs à Sarkozy n’est pas dénué d’ambiguïtés.

