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« La France a manqué son destin marchand » Essai historique d’Alain Minc Ou comprendre l’histoire de France – 2ème partie

Selon Alin Minc « Autre élément déterminant selon vous dans notre histoire : la « domestication des élites »… Oui, je le dis de façon provocante, mais je pense sincèrement que Vichy s’explique par cette domestication que nous devons au premier chez à Louis XIV. Si la Fronde avait gagné, les élites françaises se seraient constituées contre le roi, tout comme les élites aristocratiques anglaises. Dès lors que les Grands sont vaincus, elles vont procéder du roi. Un fait datant de Richelieu, l’interdiction pour les nobles de faire du commerce, explique au surplus la mauvaise relation de la France avec le capitalisme. De ce moment, les élites sont fabriquées, enrégimentées, construites par le pouvoir exécutif. Leur capacité d’obéissance devient sans limite. Ce qui entraîne l’incapacité de la révolte. Pour le pire, cela fabrique Vichy. Pour la vie courante, cela induit les phénomènes de cour auxquels nous assistons encore aujourd’hui. (…) « 

« La France a manqué son destin marchand » Essai historique d’Alain Minc* Ou comprendre l’histoire de France – 1ère partie

En 500 pages enlevées, l’essayiste propose sa vision originale et parfois provocatrice de l’histoire de France.

Selon Alain Minc « Qu’elle est votre première leçon de l’histoire ? La mauvaise relation de la France avec le capitalisme m’apparaît comme un thème majeur. Analysée d’un point de vue historique, elle vient d’une succession de trois évènements : la révocation de l’édit de Nantes, la faillite bancaire de John Law et le traité de Paris de 1763. La révocation de l’édit de Nantes est un pivotement de notre histoire. Les gens croient toujours que l’édit de Nantes ne concernait que la liberté de culte individuel. C’était bien plus : l’acceptation d’une autonomie politique et militaire de territoires protestants en France. C’est ainsi que la révocation par Louis XIV nous a privés d’une bourgeoisie prédisposée « à l’éthique protestante du capitalisme » qui aurait poussé la monarchie absolue à s’angliciser, c’est-à-dire à accepter les débuts d’une évolution vers le parlementarisme. Ce n’est pas sans conséquences dans la marche vers la Révolution. La faillite de John Law sous la Régence, quant à elle, a provoqué un dégoût de la monnaie ; enfin, le traité de Paris qui solda la guerre de Sept Ans entre la France et l’Angleterre eut pour conséquence l’abandon de nos colonies outre-Atlantique et notre renonciation au commerce, parallèlement aux choix fondamental de la France de se cantonner à n’être qu’une puissance continentale. (…) « 

Nouvelles idolâtries et air du temps

Selon Michel Maffesoli « Le poète portugais Fernando Pessoa invitait ses lecteurs à déchiffrer les lois secrètes réagissant les sociétés. Notre temps en a sérieusement besoin. Il a ses icônes dont l’émergence reste un mystère. Pourquoi certaines personnes acquièrent à un moment la figure d’un mythe ? Quelles en sont les conséquences ? Au temps du général de Gaulle, un joueur de football, une présentatrice télé ou un abbé actif n’auraient jamais pu se hisser au rang de la légende. Aujourd’hui, rappelle Michel Maffesoli dans ce mini dictionnaire de nos idoles contemporaines, l’abbé Pierre, Zidane ou Mireille Dumas constituent le bataillon de nos idolâtries postmodernes. Cela mérite tout de même réflexion. On a beaucoup abusé de ce concept de postmodernité censé nous avertir que nous avons rompu avec le rationalisme des Modernes. » (…)

Lancement de l’Année saint Paul : un signe d’unité

« Le patriarche de Constantinople était aux côtés du pape les 28 et 29 juin pour le lancement de l’Année saint Paul. Un événement à portée œcuménique.

L’image est forte. Ce samedi 28 juin, jour d’ouverture de l’Année saint Paul, Benoît XVI, revêtu d’une chasuble rouge et coiffé d’une mitre brodée d’or, et le patriarche orthodoxe de Constantinople Bartholomé Ier à la longue barbe grise, passent ensemble la lourde porte Paulinienne de la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs. » (…)

Politique Agricole Commune (PAC)

Bilan de santé 20 novembre 2008

« La décision consacre la disparition progressive des quotas laitiers et le transfert d’une partie des aides aux producteurs vers le développement rural.

Le contenu de l’accord obtenu à Bruxelles peut paraître sans surprise. En effet, tant la suppression des quotas en 2015, après une ultime période d’augmentation annuelle continue de 1 % , que l’accentuation de la modulation permettant à chaque Etat membre de renforcer ses programmes de développement rural étaient en partie connues. Mais elles restaient loin d’être acquises d’avance… Ainsi, certains Etats membres à forte capacité de production, tels que l’Italie ou les Pays-Bas, souhaitaient que la suppression des quotas laitiers soit applicable de suite. L’échéance a bel et bien été maintenue, et afin de tenir compte de l’augmentation substantielle de la demande, le volume global des quotas progressera de 1 % par an durant les cinq dernières années d’application du système. » (…)

Le relativisme

Il est salutaire parfois de revenir à la définition des choses surtout en ces temps d’approximations orthographiques, syntaxiques, historiques et philosophiques. Le relativisme est devenu depuis l’annonce de la « mort de Dieu », la philosophie dominante en Occident. Il apparaît donc important d’en repréciser les contours.

La crise, les véritables causes

Il faut d’abord rectifier l’explication des causes. Ce qui a fait faillite, ce n’est pas le capitalisme en lui-même, c’est une déviation du capitalisme financier et une perversion du système bancaire. La raison d’être du capitalisme, sa justification et son rôle bienfaisant c’est de fournir les moyens monétaires permettant de produire des biens au service des hommes. A la suite de ce capitalisme premier, industriel, s’est développé un capitalisme financier qui avait d’abord pour fonction d’alimenter le capitalisme industriel, ce qui est très sain.

Démocratie : La Guerre du doute et de la certitude

Selon Ivan Rioufol, « Démocratie. Si les sociétés démocratiques sont menacées par le terrorisme et les fondamentalismes, elles le sont aussi par leur propre désarroi. » (…)