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La crise, les véritables causes

Il faut d’abord rectifier l’explication des causes. Ce qui a fait faillite, ce n’est pas le capitalisme en lui-même, c’est une déviation du capitalisme financier et une perversion du système bancaire. La raison d’être du capitalisme, sa justification et son rôle bienfaisant c’est de fournir les moyens monétaires permettant de produire des biens au service des hommes. A la suite de ce capitalisme premier, industriel, s’est développé un capitalisme financier qui avait d’abord pour fonction d’alimenter le capitalisme industriel, ce qui est très sain.

Mais le capitalisme financier en est venu à se séparer du capitalisme industriel. La chute de l’empire soviétique, entraînant la fin de la guerre froide, a fait naître l’illusion que le risque avait disparu et que, plus précisément, il était possible de gagner beaucoup sans prendre de risque. Cette illusion, qui est contraire à la nature même du capitalisme, a fait perdre aux agents du capitalisme financier le sens des réalités. De plus, le capitalisme financier, qui avait été jusqu’alors soumis au capitalisme industriel, a vu dans la nouvelle situation une bonne occasion de prendre sa revanche en favorisant la désindustrialisation des pays occidentaux, entre autres de la France. Telle est l’origine des délocalisations et, plus généralement, du fait que nos pays produisent de moins en moins. Après quoi, le capitalisme financier a atteint un tel degré de virtuosité qu’il s’est enivré, il s’est mis à fonctionner pour lui-même, semblant produire des richesses qui n’étaient en fait que des richesses fictives, virtuelles, des richesses de papier, mais beaucoup plus abondantes et beaucoup plus faciles que les richesses nées de la production de biens réels. Les banques sont les instruments de ce capitalisme. C’est chez elles qu’on été élaborés des « produits financiers » monstrueusement compliqués, impossibles à dominer, mélangeant des crédits sains et des crédits pourris qui ont, évidemment, pourri tout le système. C’est donc tout naturellement par les banques que la crise a commencé avant de se répandre partout. C’est cela qu’il faut expliquer, en simplifiant le plus possible en fonction des publics qu’on veut toucher. Il faut aussi en tirer les conséquences logiques. Il ne s’agit pas de détruire le capitalisme mais, au contraire, de revenir à la source, aux principes, de l’épurer en corrigeant les perversions qui l’ont dénaturé. Il ne faut d’ailleurs jamais manquer de rappeler une évidence : le capitalisme peut connaître des crises qu’il finit par surmonter, alors que les régimes collectivistes sont en faillite permanente et ne produisent en abondance que la pauvreté.

décembre 2008

4 réponses à “La crise, les véritables causes

  1. Sambaud

    Tremblement de Terre pour l’extrême gauche ?
    Ce n’est pas la création du NPA qui constitue le véritable bouleversement, mais l’élection d’Obama et la crise économique. Cette élection surprise d’un noir issu de nulle part, en même temps qu’une crise qui rebat toutes les cartes et remet l’état à sa vraie place – celle d’un bon régulateur – en montrant que l’état reste toujours finalement le maitre du jeu avant les milieux d’affaires, met en effet très mal à l’aise toute l’extrême gauche et en particulier quelque uns de ses gourous comme chomski, mermet, ramonet ou badiou.
    Elle met à terre toutes ses théories absurdes selon lesquelles le monde serait sous le contrôle de ces milieux d’affaires. En effet selon ces « philosophes ? » extrémistes, ce serait une poignée de capitalistes, issus du complexe militaro-industriel et de la grande finance internationale, en majorité américains, qui manipuleraient les masses, les médias, l’information, l’opinion publique. Selon ces gourous, la démocratie ne serait que la propagande du capitalisme.
    On le voit maintenant clairement, le capitalisme n’est pas une idéologie, comme l’extrême gauche voudrait le faire croire. Ce n’est pas un système politique voulu par quelques maîtres cruels et iniques qui perpétuent un ordre injuste dans leur seul intérêt personnel, et dans le but d’exploiter des masses laborieuses.
    Il apparaît evident, pour ceux qui sont enfin débarrassés de leurs préjugés, que le capitalisme est une création économique naturelle de l’espèce humaine, inscrite dans le processus historique de son évolution. C’est un système naturel et efficace, adapté à une période de développement, et qui a permis la survie de l’espèce dans des conditions données.
    Bien sûr, il n’est pas parfait. Il y a parmi les capitalistes des exploiteurs iniques, mais il y en a tout autant qui ne le sont pas.
    Si le capitalisme n’est pas parfait, c’est que l’être humain est imparfait à ce stade de son évolution. Tout système qui tendrait à remplacer le capitalisme (on l’a vu dans le passé) souffrirait donc des mêmes imperfections, et ce d’autant plus qu’il ne serait pas inscrit dans une démocratie pluraliste d’alternance.
    Obama et la crise ouvrent la voie vers quelque chose d’inédit qui nous fait rêver plus que cetaines utopies, et dans cette perspective, la société française se doit d’être plus lucide, plus tolérante, et bien informée de tous les enjeux qui l’attendent. Chacun doit tirer les leçons du passé avec sincérité et se montrer digne et responsable.
    Lire à ce sujet un livre paru récemment aux éditions amalthée, « un monde rouge ou bleu » qui parle du pouvoir exceptionnel de l’extrême gauche en France, et prédit, comme l’avait prévu Trotski, l’avènement imminent et mondial du communisme.

  2. Gilles LAURENT

    Bonjour,

    La crise vient des subprimes et les subprimes sont une création de l’état américain pour permettre un accès social du crédit.
    Pour comprendre l’origine de cette crise, je vous suggère de regarder cette petite vidéo :
    http://www.youtube.com/watch?v=R...

    Cordialement,

    Gilles LAURENT
    Alternative Libérale
    http://www.alternative-liberale….

  3. aezuk

    Monsieur ,
    je vous écoute tous la droite , la gauche etc et je remarque que vous ne bougeaient pas pour les personnes qui se trouve au chômage ,
    la seule chose que j ‘ entend cet la hausse de salaires licenciement etc je reconnais que cela est graves , il faux penser surtout a trouver des emplois pour les chômeurs ,
    vous parlez tous de milliards pour l ‘ université pour psa etc ou trouvez vous tous cet argents vous allez endetter la France !
    Je pense que la taxe professionnelle doit être supprimer , cela créera de l ‘ emplois !!
    Le conseil général Languedoc Roussillon on qu a réduire leurs train de vie , tous les employées qui travaillent dans ses établissements sont trop rémunérer ,
    eux se n ‘ ai pas 35 heures part semaine ses 20 heures et payer plus que 35 h ,
    quelle honte !!!!

  4. Verthuit

    Peu importe que le capitalisme soit parfait ou non, c’est tout simplement le seul système démocratique créateur de richesse. On ne cesse de parler des dégats du capitalisme, mais ils ne sont rien à côté des cataclismes que provoquerait le collectivisme qui ne pourrait mener qu’à l’autodestruction de l’humanité.

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