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NICOLAS SARKOZY EST-IL LE PRESIDENT DES SENIORS ?

La réalité est bien différente de l’interprétation des médias. Voici les véritables chiffres. Le changement des comportements est clairement signifié par le vote. Laisser croire que Nicolas Sarkozy ne doit sa victoire qu’à l’électorat des séniors permet de lui intenter un procès en conservatisme. Regardons les choses avec plus de nuances. Notons d’abord que, si Nicolas Sarkozy a su capter près des deux tiers du vote des plus de 60 ans, il est majoritaire dans d’autres segments d’âge considérés comme « plus jeunes », comme les 25-34 ans (avec, selon l’étude Ipsos, 57% de voix), ou à égalité avec Ségolène Royal, chez les 35-44 ans. L’influence générationnelle des séniors dont donc être plus nuancée…

SANTE, SECURITE, PREVOYANCE, GARANTIES : La seule voie de la sécurité c’est celle de votre liberté.

Au cÅ“ur des préoccupations des Français, la maîtrise de l’avenir prend un tour inédit. Une récente étude portant sur les priorités des Français l’établit sans ambiguïté ; la santé est la première demande adressée aux Pouvoirs Publics. L’élément le plus intime de chacun de nous, son corps, se voit en quelque sorte remis à l’Etat pour qu’il lui garantisse ce bien primordial : la santé.

Rapport annuel de la Cour des Comptes : la précision du diagnostic, et la justesse du ton

Dans son rapport public annuel 20069, la Cour des comptes met en exergue la nécessité d’un redressement des finances publiques, cependant qu’elle interroge la question des relations financières entre l’Etat et les collectivités territoriales.

Décentralisation : sortir enfin de l’ambiguïté

Il ne s’agit pas seulement de décrire à l’emporte-pièce des mécaniques de fiscalité locale ou de péréquation, ou encore d’appeler à la sempiternelle clarification des compétences –expression induisant une relation de dépendance entre l’Etat et les collectivités locales-, mais, bien au-delà, de prendre position sur des principes essentiels de gouvernance d’un pays démocratique : les assemblées locales sont-elles porteuses comme l’Etat de la notion d’intérêt général ? Quelle est leur légitimité démocratique par rapport à l’Etat ? Devons-nous aller, en France, vers une forme de fédéralisme, en permettant l’adaptation des lois au contexte local ? Quelles relations –et dans quel cadre institutionnel- entre le pouvoir central et les pouvoirs locaux ? Quelle répartition de la ressource fiscale entre les différents acteurs de la puissance publique ? Faute d’une réflexion approfondie et de prises de positions courageuses en ce domaine, la gouvernance du pays n’en sera aucunement améliorée et les mêmes erreurs se reproduiront à l’infini.

Aménagement du territoire : la France du futur se construit aujourd’hui !

Contrats de projets 2007-2013 : avec le partenariat des collectivités territoriales, 30 milliards d’investissements publics s’ajouteront aux 20 milliards d’euros des fonds européens.

De 1995 à 2007, de Jacques Chirac au futur président de la République

Après les trois desseins du règne de Jacques Chirac : 1) Le dialogue : la gouvernance se pensait en trois temps, la pédagogie, la négociation puis le choix politique… (il y eu malheureusement beaucoup de reculs et de nombreuses ratées) 2) Le droit : à l’extérieur, maintien d’une doctrine qui condamne l’unilatéralisme du plus puissant, s’appuyant sur un éventuel nouveau droit international (il y eut beaucoup d’hésitations) à l’intérieur, le droit signifie souvent une défausse du politique sur le pouvoir judiciaire, quand il n’aboutit pas à une capitulation pure et simple devant les revendications des minorités actives. 3) L’environnement : consacré récemment par une charte très contraignante en France et de nombreux discours dans le monde (proches des altermondialistes)

22 Avril 2007 : une grande victoire pour la démocratie d’opinion et un grand coup de balai… !

Les Français ont beaucoup voté. Ils ont décidé eux-mêmes de l’offre politique qu’on leur qualifiait de faible. Ils ont sélectionné N. Sarkosy il y a déjà quelques années, ensuite S. Royal il y a quelques mois et enfin F. Bayrou il y a quelques jours… sans oublier J.M. Le Pen toujours à deux chiffres. Trois des quatre candidats majeurs étaient issus de la droite au sens large. Ils sont tous dans le premier carré. Six des huit candidats mineurs se situent à la gauche du PS, ils sont tous laminés. Ceux qui avaient fait le pari du bipartisme, des deux pôles, ont eu raison de ceux qui disaient que les « deux grands partis n’intéressaient plus personne » (E. Todd), « les partis se retrouvaient face au spectre du déclin » (J. Attali), se régalaient de « l’inquiétante érosion des grands partis traditionnels », ou encore « du crépuscule du bipartisme » (A. Adler). Seul le peuple sait et il choisit. Quel coup de balai ! La société française a plus changé ces six à huit dernières semaines qu’en 25 ans. Elle a pensé, réfléchi, échangé différemment. Rien ne pourra plus être comme avant.

Tous contre la posture antidémocratique

Ce billet parce que vous avez tous reçu des messages quasi médiumniques sur ce que sera la France après le 6 Mai si « un certain » candidat est élu ! Ces messages vous invitent à lire la révélation du jour sur le caractère psychopathe de tel candidat, ou sur son fond totalitaire, sécuritaire, fasciste voire nazi (après tout pourquoi pas : on n’est plus à un dérapage près…). On peut se dire qu’il n’y a pas de fumée sans feu et entrer dans la peur, on peut aussi répondre et argumenter son vote pour défendre notre légitimité démocratique.

Les contre-réactionnaires de Pierre-André Taguieff

Chercheur au CNRS et à Sciences-Po depuis plus de vingt ans, il écrit sur l’histoire des idéologies et des passions politiques. Avec une constante dénonciation de toute forme d’intimidation intellectuelle.

Son nouveau livre est consacré à ceux qui se sont donné pour tâche de « résister » à la dérive autoritaire dans la France contemporaine. Une rhétorique particulièrement prégnante dans la sphère médiatique et culturelle dont l’auteur rappelle que, depuis les années 30, elle « n’a jamais cessé d’être monopolisée et instrumentalisée par la gauche et l’extrême gauche contre les droites libérales et conservatrices, soumise aux soupçons permanents de dériver vers l’extrême droite ou de faire le jeu de cette dernière, assimilée au fascisme ou identifiée comme néo fasciste ».

Le résultat, c’est que l’espace public est empoisonné par le soupçon et les mises en accusations, et par une forme de terrorisme intellectuel qui permet d’attaquer des adversaires politiques, ou bien encore parfois, de peser sur les promotions dans l’administration et sur les subventions publiques aux associations.