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Pourquoi le « patriotisme économique » français sera un échec

Sous couvert de patriotisme économique nos gouvernants font feu de tout bois pour contrer le mouvement mondial de concentration qui touche tous les métiers de l’industrie et des services. Incapables de se défendre seuls, ou otages de dossier politiquement sensibles, nos champions nationaux deviennent donc des enjeux, notamment en matière d’emplois.

Le problème est que le débat est tronqué à savoir que l’on diabolise l’internationalisation au lieu de s’en prendre à notre système social et fiscal pénalisant depuis des décennies et surtout après 20 ans de gestion socialiste avec financement à crédit de mesures sociales tandis que les autres grands pays préparaient tranquillement leur système économique à l’épreuve de l’ouverture grandissante des marchés. Nos entreprises restent sous-capitalisées par rapport à leurs compétitrices étrangères et même si en meilleure santé qu’il y a quelques années, elles ont pour seule solution celle de chercher la croissance sur d’autres territoires tout en réduisant leur exposition en France (ex. Michelin qui pour rester leader mondial a réduit à contrecœur ses effectifs clermontois : de 40 000 à 13 000). La meilleure protection que le gouvernement peut offrir aux entreprises est donc à s’engager à : - Ne pas faire intervenir l’Etat dans leur stratégie - Ne pas faire intervenir l’Etat dans leur capital - Ne pas légiférer ni augmenter les impôts et les charges en général - Poursuivre la réduction des charges sociales - Adapter le code du travail aux conditions de vie du 21ème siècle - Faire profiter de ces larges mesures aux PME vraies créatrices d’emplois.

Voir l’article de Michel KEMPINSKI « Le patriotisme économique ou la politique de l’échec », in l’Actualité Boursière du 10 mai 2006

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