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4 – Politique internationale

Anxieuse Europe, Insouciante Amérique

Les Etats-Unis , fidèles à leur origine, sont restés ce qu’Alains Peyrefitte, et après lui Francis Fukuyama ont appelé une « société de confiance ».

Le Liban suite : Printemps 2008

L’accord conclu à Doha la semaine dernière, qui a permis aux factions libanaises d’organiser l’élection de Sleimane par le Parlement, ne met en rien un terme à la crise. Les questions cruciales qui minent le Liban se posent toujours. Le Hezbollah chiite conserve ses armes, malgré la réslution du Conseil de Sécurité de l’ONU exigeant son désarmement.

l’Europe marginalisée

Les Relations Union Européenne- Russie- Etats-Unis excluent de plus en plus l’Europe Aujourd’hui, les relations entre l’Union européenne, la Russie et les Etats-Unis reposent, d’après Thomas Gomart, sur l’équation suivante : « vigueur de l’action américaine en Europe et aux marches de la Russie + durcissement intérieur et extérieur de la politique du Kremlin = marginalisation de l’UE ». D’après le directeur du centre Russie/Nouveaux états indépendants à l’Institut français des relations internationales (IFRI), l’Union européenne n’a pas su « anticiper le retour des logiques de puissance observées depuis le début de ce siècle ». Sous George W. Bush, l’Amérique a choisi « une voie très éloignée du soft power cher aux Européens ».

Tchétchénie : Actualité et Devenir…et toujours la Russie

Ramzan Kadyrov n’est pas seul maître à bord à Grozny, loin de là. Grâce aux moyens financiers substantiels dont il dispose, il est capable d’améliorer le quotidien matériel de ses concitoyens ; mais son influence politique et militaire locale demeure minime. Sa présence au pouvoir réside dans sa capacité à entretenir le statu quo sur le terrain, il ne décide pas des grandes orientations.

Encore sur la Russie

La Russie conditionne une bonne part du projet européen par son influence énergétique, politique et stratégique. Désormais, elle est sortie de la logique d’assistance dans laquelle l’Union européenne l’a longtemps enfermée. Cette logique valorisait l’Europe mais était inadaptée à un pays qui affiche aujourd’hui la troisième réserve mondiale de changes et des ambitions internationales. Selon Thomas Gomart, cette relation « ne peut plus être envisagée sous le prisme étroit de l’APC (Accord de partenariat et de coopération), du « dialogue énergétique » ou des « quatre espaces », c’est-à-dire sous le seul prisme des mécanismes institutionnels et des sommets semestriels ». Il poursuit en notant l’urgence de « reconnecter la politique russe de l’Union européenne aux enjeux régionaux (impact sur le voisinage commun), transatlantiques (impact sur la sécurité européenne, qui continue à dépendre du degré et de la nature de l’implication américaine) et globaux (impact sur l’Asie centrale et les échanges avec la Chine, l’Inde ou l’Iran) ». Cependant, l’Union européenne ne doit pas choisir entre les Etats-Unis et la Russie mais « éviter que ces deux pays ne choisissent pour elle ». Sans verser dans une vision simpliste de « condominium » ou de « retour de la guerre froide », Thomas Gomart poursuit en soulignant que «l’Union européenne doit s’adapter aux conséquences des logiques de puissance.

"Politique internationale" automne 2007

Plus la violence se généralise, se diversifie, plus la petite flamme vacillante de la Morale et des droits de l’Homme devient précieuse De ce fait, la Rédaction de Politique Internationale a souhaité donner la parole à des hommes et à des femmes qui, armés de leurs seuls principes, traquent, dénoncent ou font reculer les mille et une variétés de la barbarie. Ainsi, l’aphorisme pascalien « La justice sans la force est impuissante, mais la force sans la justice est tyrannique » prend tout son sens sous la plume de ces observateurs du monde : le Dalaï- Lama, Carla Del Ponte (procureur du tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie) et Irene Khan (secrétaire général d’Amnesty International).