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La grande métamorphose de l’économie mondiale

Il n’est presque aucune profession, il n’est aucune catégorie sociale qui n’ait, depuis vingt-cinq ans, réclamé ou exigé de l’Etat protection, subventions, détaxation ou réglementation. L’ouverture toujours plus large des frontières, la compétition plus vive qui en découle nous commandent des changements profonds d’objectifs, de structures, de moyens et même, et peut-être surtout, de mentalité. » C’était il y a quarante ans – le 16 septembre 1969, pour être précis. Jacques Chaban-Delmas présentait son projet de nouvelle société au Parlement au lendemain de mai 68 et de la démission du général de Gaulle.

Un nouveau Proche-Orient voit le jour sous nos yeux

Selon Alexandre Adier, « Le nouveau Moyen-Orient ». Cet Orient là, qui n’était que la combinaison des idées fausses de quelques intellectuels américains, et des habiletés du dissident chiite irakien, Ahmed Chalabi : un nouvel Orient émerge. Pour le comprendre, il faut tout d’abord remonter en 1918, lorsque les identités nationales, dans l’Orient musulman, se sont recomposées autour d’un concept ethnolinguistique cher à l’Europe. Désormais, il y aurait, selon le vœu du célèbre poète kémaliste, Gökalp, des Turcs ne parlant que turc, des Iraniens, tous persanophones et des Arabes dont la seule langue serait l’arabe. » (…)

Le divorce inaperçu de l’Iran et de la Syrie

L’extrémisme nationaliste du Baas syrien et l’extrémisme islamiste du régime iranien étaient convergents, sinon identiques. Mais à mesure que Damas et Téhéran rectifient leurs politiques respectives dans un sens plus pragmatique, voire plus modéré, on perd toute convergence entre deux régimes qui font pourtant des diagnostiques assez semblables. D’un côté en effet, l’ascendant de plus en plus marqué des conservateurs pragmatiques alliés aux progressistes, en Iran, aboutit à une consolidation du régime chiite proaméricain d’Irak, et au choix délibéré d’une politique conciliatrice au Liban.

Comment gagner ou perdre les élections : mode d’emploi

Le débat est naturellement plus vif dans le camp défait lors de la première grande joute électorale. C’est une vielle histoire : après chaque défaite, la gauche se divise entre ceux qui pensent qu’elle a perdu parce qu’elle était trop modérée, et ceux qui estiment qu’elle ne l’était pas assez.