Entre le relativisme, pour lequel toutes les religions se valent, et l’intransigeance, qui refuse toute valeur aux diverses traditions religieuses, le dialogue en vérité et charité naît du respect pour l’autre et pour la présence active en lui de Dieu qui l’a créé à son image et ressemblance.
Il clarifie la confusion malheureusement répandue entre le christianisme et la culture occidentale d’une part, l’islam et le fondamentalisme d’autre part. Alors que la culture occidentale se détache de plus en plus du christianisme, nombre de musulmans l’assimilent au christianisme. Et, alors que nombre de musulmans rejettent catégoriquement le terrorisme, beaucoup d’Occidentaux depuis les évènements du 11 septembre 2001 en concluent à tort que l’islam est une religion qui cultive le terrorisme.
Les grandes religions, sont l’expression historique du fait religieux dans l’humanité. Elles sont à la fois unes et diverses : unes, parce qu’elles expriment la manière dont les hommes ne cessent de rechercher Dieu au-delà du monde et de le reconnaître à travers le monde ; et diverses, car chacune est l’expression du génie religieux d’un peuple, et rien ne caractérise mieux un peuple que sa religion.
Le fait judéo-chrétien nous met en présence de quelque chose de tout différent, il est un témoignage rendu à des événements qui constituent l’histoire sainte des actions de Dieu dans l’histoire. Il n’est pas nécessaire d’être chrétien pour croire en Dieu. Il est nécessaire de l’être pour croire que Dieu est venu parmi les hommes, événement unique, et donc foi unique qui consiste à croire à la réalité de cet événement, alors que les religions, au contraire, sont normalement diverses, exprimant le désir que l’homme a de Dieu, alors que la révélation témoigne que Dieu a répondu à ce désir.
Le christianisme, bien loin de détruire les valeurs des religions non chrétiennes, les assume dans leur diversité, les purifie et les transfigure.
Le génie religieux des peuples est divers, et le christianisme a vocation de l’assumer dans ses diversités. Dans la mesure où la révélation chrétienne est présentée telle qu’elle a été reçue par l’homme religieux occidental, elle se heurte au refus des autres peuples, qui refusent légitimement, non le christianisme, mais sa forme occidentale.
Le problème de demain n’est pas celui de l’athéisme, mais d’un nouveau paganisme qui se cherche. L’athéisme se situe à la transition entre les paganismes d’hier, de la civilisation rurale, et les paganismes de demain, de la civilisation urbaine.
Ainsi se conjugue pour l’Eglise le devoir d’annoncer à tous les peuples la révélation de Jésus-Christ, et de reconnaître en même temps les valeurs religieuses des religions non chrétiennes, comme l’a fait le concile Vatican II dans sa déclaration Noestra Aetate. Et le devoir aussi qu’à préciser Benoît XVI, en confiant la présidence du Conseil pontifical au Cardinal Paul Poulard, pour le dialogue interreligieux, de favoriser un dialogue plus intense entre les hommes de culture et les représentants des diverses religions. Le but en est bien sûr de contribuer à construire cette civilisation de l’amour, pour un développement intégral et solidaire de tout l’homme et de tous les hommes qui permette d’épanoui pleinement leur vocation.
In le Figaro Magazine, 8/04/2006 par le Cardinal Paul Poupard.
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