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La nation française à la croisée des chemins

Un choix reste à faire entre deux modèles de société. Le discours dominant, qui fait l’apologie de la diversité et du respect des différences, pousse à un multiculturalisme qui menace la cohésion nationale. L’autre voie, esquissée par le Premier ministre, rappelant « l’universalité française », consiste à imposer les valeurs non négociables sur lesquelles s’est construit l’Etat-nation. Actuellement, ces ceux options s’entremêlent. Une clarification s’impose.

Rugby : derrière la mêlée, la politique

Au fond, le rugby n’est pas davantage épargné que les autres sports d’envergure internationale par les grands courants d’influence ou par les grandes problématiques contemporaines. Derrière la mêlée se sera longtemps dissimulée la politique, avec des précautions qui n’avaient souvent d’égales qu’une certaines hypocrisie ambiante.

Des carburants propres ça n’existe pas…

Les carburants végétaux : une bonne idée avec de vrais risques. Suivent quelques réflexions non dénuées de bon sens qui décrivent une vérité pas si simple. Selon un rapport de BERCY (de novembre 2005), l’économie de CO2 réalisée grâce aux biocarburants ne représentera qu’à peine 5% du total des gaz à effet de serre émis par le transport routier français. Petite économie qui coutera 5 à 6 fois plus cher que les investissements nécessaires pour économiser les mêmes émissions par d’autres moyens.

Un rapport de la Banque Mondiale (Octobre 2006)indique lui que la déforestation au Brésil et en Indonésie serait responsable de 20% des émissions annuelles totales de CO2, soit 3 milliards de tonnes. Or, les forêts sont des pièges à CO2. Elles absorbent des gaz à effet de serre. Elles sont donc à protéger en priorité.

NOTRE SOCIETE N’OBEIT QU’A TROIS MOTS D’ORDRE :

LA MONDIALISATION, LE SEXE ET LE NEANT…

Mais comment, au cours du 20ème siècle pouvait-on échapper à l’embrigadement de ces 2 totalitarismes ?…

C’est Marcel SCHNEIDER, ancien professeur de lettres, essayiste, germaniste, maître d’un genre rare en France : le fantastique. Il a publié le dernier volume de ses mémoires « Les Gardiens du Secret » aux éditions grasset en 2001.

Voici quelques-unes de ses réflexions :

« Vous avez été, le questionne-t-on, l’un des intellectuels du XXème siècle à échapper à l’embrigadement des 2 totalitarismes !

-Oui car j’ai suivi les conseils de mon maître et ami, Georges DUMEZIL, qui m’avait mis en garde en 1936, contre les faux prophètes, contre MARX ET FREUD : « plonge-toi dans la forêt de toi-même, m’avait-il dit, c’est là que tu trouveras les dieux ! ». j’ai d’abord cru qu’il voulait parler des dieux de la Grèce Antique, mais des années après, j’ai compris que le concept était beaucoup plus général. Il renvoyait à tout ce qui contredit la condition humaine, c’est-à-dire une sorte de panthéisme intellectuel. Cet avertissement était d’autant plus éclairé que le communisme et la psychanalyse avait déjà des adeptes, mais en nombre encore restreint (comme André Breton qui faisait d’abord figure d’anarchiste).

Personne ne pouvait supposer à l’époque que ce seraient ces gens-là qui détiendraient un jour le pouvoir et qu’ils l’exerceraient de manière aussi contraignantes. C’était totalement inconcevable et pourtant…

Des petites phrases à… m’éditer !

pour nos méditations de la rentrée, pas moins de 9 vérités trouvées au coeur de l’été… bonne pioche ! Et bon débat !

Lever les malentendus… tout de suite

La gauche serait-elle dorlotée par l’équipe de Nicolas SARKOZY ?

1) Suppression du futur traité européen, de la référence à la « concurrence libre et non faussée », le rôle « essentiel » des services publics y sera rappelé.

Y demeure également au prétexte de respecter « la richesse de la diversité culturelle, religieuse et linguistique » de l’Union, ce même attrait bien pensant pour le multiculturalisme et ses communautés, qui met en danger l’unité et la stabilité des Etats-nations. Signe de faiblesse de la droite ?

2) réforme des universités « tronquée ». L’autonomie n’aurait pas dû être bradée, ni la sélection… non sélection à l’entrée du master, abrogation des décrets Robien sur les décharges horaires, autorisation de la désastreuse méthode globale de lecture. Recherche de consensus ? Le malentendu doit être levé.

Voyage au fond du cerveau

L’âme ou le corps ? Longtemps on nous a sommés de choisir, de prendre le parti de l’un contre l’autre. De fait, notre culture occidentale nous a entraînés à raisonner comme si un corps pesant pouvait exister en ignorant son âme immatérielle qui flottait dans l’éther. Ou l’inverse. Le neuropsychiatre Boris Cyrulnik nous dit : pourquoi choisir ?

Le cerveau et la conscience entretiennent des rapports d’une telle complexité que l’on serait bien en mal de les opposer. Selon lui, la conscience n’est pas une idée abstraite, mais un principe incarné, décelable d’ailleurs par un enregistrement bioélectrique. La chimie du cerveau peut ainsi influer sur nos états d’âme. Par exemple, la sérotonine, neuromédiateur, est une substance qui lutte contre les émotions dépressive (elle entre dans le mode d’action des antidépresseurs). Mais à l’inverse, des expériences émotionnelles modifient l’efficacité des synapses, les améliorent ou les altèrent, selon la manière dont le milieu les entraîne.

Syndicats et Medef : ensemble pour une ambition industrielle

Il n’y a pas « de fatalité à la désindustrialisation », affirme le relevé de dix-huit mois de discussions. Moins médiatisé que la visite de Nicoals Sarkosy et de pas moins de 12 des ministres du gouvernement aux Universités d’été du Medef, ça n’en est pas moins une première et même un petit événement : le Medef et les cinq centrales syndicales ont publié ensemble, le 9 juillet 2007, un texte qui est le fruit de dix-huit mois de dialogue sur les questions économiques. Laurence Parisot en avait fait un point fort de ses engagements de campagne en 2005 et c’est à Véronique Morali qu’elle a confié le soin de conduire ce chantier. Des rendez-vous entre experts syndicaux et patronaux, en dehors de toute négociation, au cours desquels ils ont entendu des économistes de toutes tendances pour les aider dans ce dialogue.

Ce premier document, consacré à la politique industrielle, identifie à la fois des « préoccupations communes » ainsi qu’une liste de « questions soulevées par certains » qui sont autant de domaines où les divergences sont fortes : par exemple, « quelle place donner à la compétitivité / côut » ou « comment rendre plus lisibles et efficaces les aides aux entreprises » ou « quels champs pour de nouveaux droits d’intervention des salariés »…

Au stades des consensus, il y a d’abord l’idée que la sphère industrielle élargie à l’immatériel représente 40% du PIB et qu’il n’y a donc « pas de développement possible de l’économie et de l’emploi sans un socle industriel, fort, compétitif, innovant ». Syndicats et patronat constatent aussi que si « la désindustrialisation menace, ce n’est pas une fatalité ».