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LA CHINE ET LES ETATS-UNIS : LA COLLISION

et tout cela à force d’incompréhension…

Plus soucieux de publicité que de crédibilité long terme, les deux camps ont tout fait pour esquiver la question qui fait mal : d’un déséquilibre bilatéral qui fonce vers les 300 milliards de dollars.

Entre les Etats-Unis et la chine, c’est bien autre chose que des chicaneries de taux de change que Washington infligeât naguère qu’à ces alliés européens et japonais. Cette fois il s’agit d’un test politique grandeur nature, entre la « super puissance » et celle qui rêve de lui voler le titre. De l’issue peut naître davantage de compétitions. Elle rechignerait sur des dossiers cruciaux comme l’Iran, la Corée du Nord, l’Afrique ou le réchauffement climatique. A l’inverse il peut en rester une hostilité durable.

L’administration BUSH comme le Président BUSH et les Républicains battus aux législatives sont en plein campagne pré-électorale, mais il ne sont pas les seuls, à sa façon la Chine est aussi en pleine campagne politique et peu soucieuse de compromis.

« C’EST AUX POLITIQUES DE GUIDER L’OPINION, PAS L’INVERSE ».

Un premier regard jeté sur les évolutions de la vie politique en France, pouvait avant l’élection Présidentielle, faire conclure au rejet de la politique par un nombre croissant de citoyens. Les signes en étaient multiples.

Mais dans ce rejet d’une certaine politique se lisait confusément la demande d’une autre politique.

Une politique plus vraie, plus réelle, plus prêt des réalités, plus pragmatique … La campagne présidentielle de 2007 a permis aux candidats de positiver le mouvement de politisation négative qui peu à peu avait saisi, à droite et à gauche, des bancs entiers de la société française.

On retrouve avec ces accents, les accents émis au cours de cette campagne, la possibilité d’écrire un nouveau projet de société, sous l’action d’un chef.

La FIN du JOURNALISME ?

Le modèle d’une presse d’opinion, seule garante de la démocratie et battu en brèche par le développement des médias participatifs.

La presse écrite, on le sait, est en crise. Mais de quelle crise ? Un modèle de presse prestigieux, celui des quotidiens d’information nationaux et payants, qui perd régulièrement des lecteurs et vit au bord du dépôt de bilan. Pendant que d’autres médias, d’autre modèles connaissent eux une crise de croissance : les journaux gratuits font floresse quand l’utilisation d’internet s’intensifie.

Dans la manière dont elle a pris l’habitude d’écrire son histoire, la presse s’est faite la compagne de la liberté et de la démocratie. Elle serait moins un pouvoir qu’un contre pouvoir. L’existence d’une presse d’opinion pluraliste vivante serait la garantie de la démocratie. Elle serait même en charge de son bon fonctionnement, c’est-à-dire de l’existence d’un espace public où les opinions peuvent se formuler, s’argumenter et se confronter. Or cet idéal s’est quelque peu brouillé. D’abord le financement actuel de la presse ne correspond plus aux garanties d’indépendance financière que le législateur avait prévu au lendemain de la seconde guerre mondiale. On ne sait plus très bien qui parle à travers la presse d’opinion.

Et dans le cas des journaux dits gratuits, on peut se demander si la publicité sert à financer l’information ou si à l’inverse l’information n’est pas qu’une manière d’introduire la publicité.

Ensuite si la presse est un contre pouvoir, elle est aussi un pouvoir dont elle use et parfois abuse. Ce 4ème pouvoir s’exerce selon des stratégies bien impénétrables pour le lecteur et bien éloignées de l’idéal d’indépendance par ailleurs revendiqué. L’idéal de la presse garante de la démocratie supposait une étique rigoureuse du journalisme, la possibilité de distinguer entre les faits et leurs interprétations, le respect de procédure rigoureuse.

L’individualisme et la défiance

Nous sommes passés successivement d’une société de confiance à une société de méfiance, et aujourd’hui à une société de défiance. Quelques descriptions des mécanismes des comportements observés dans notre société peuvent nous fournir des explications sur ce que nous sentons : contracutaliser toutes nos relations, consommer à outrance et finir par mimer notre vie, seuls contre les autres… Voilà l’atmosphère dans laquelle nous baignons :

UNION EUROPEENNE : La RESISTANCE TURQUE

La Turquie veut-elle réellement satisfaire aux conditions politiques de l’adhésion à l’Union Européenne ?

Elargie à 27 membres, depuis l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie en janvier 2007, l’Union Européenne demeure susceptible de s’élargir à d’autres pays et notamment la Turquie, même si les négociations d’adhésion de ce pays ont été suspendues en 2006 en raison du problème chypriote. On le sait, cette possible adhésion turque suscite des réactions très mitigées dans l’opinion publique de certains états membres (dont la France), mais qu’en-est-il côté turc ?

Jean-François TREVET fait le point sur les sources de ce blocage : critère interne (démocratie, état de droit …) et externe (contention avec la Grèce, questions Chypriotes, questions Kurdes …). Il souligne notamment que gouvernement Turque n’est peut être pas si désireux d’intégrer l’Union, comme l’indique ses résistances et réticences à travers les critères requis par les états déjà membres.

Un Euro à 1,3 Dollar…

… est-il vraiment un handicap pour l’économie européenne ?

Rien n’est moins sûr, avec la spécialisation internationale, le volume des exportations et des importations répond peu aux variations du taux de change et l’Euro fort réduit le prix des importations incompressibles (matières premières…)

Il faut réformer la « loi Fauchon » pour sauver les vocations chez les maires ruraux

Beaucoup de maires ruraux, à la veille de l’échéance de mars 2008, s’interrogent sur la suite à donner à leur engagement à la tête de leurs petites communes. Selon un sondage IPSOS publié par le « Courrier des Maires » de janvier 2007, 50% d’entre eux ne se représenteront pas l’an prochain.

Et parmi les raisons qui les inciteraient à prendre leur retraite figurent l’âge, mais surtout la complexité croissante de la fonction et des risques juridiques auxquels elle expose les maires ruraux. C’est précisément pour lutter contre ce sentiment d’insécurité juridique que le sénateur Pierre Fauchon s’était employé à faire voter la loi du 10 juillet 2000.

Or, il reconnaît lui-même, dans une interview à 36.000 communes en juin 2006 que si « au début, les juges de premier degré se sont dit qu’il ne fallait plus condamner à tour de bras comme il s le faisaient auparavant, ils condamnent de nouveau, de plus en plus…chassez le naturel, il revient au galop. » La loi « Fauchon » ne semble donc pas avoir atteint les objectifs que Pierre Fauchon rappelait dans un colloque organisé au sénat le 1er mars 2006. « Notre idée était claire. Il s’agissait premièrement de mettre fin à la confusion entre la responsabilité civile et la responsabilité pénale. Deuxièmement, il s’agissait de démontrer que le vieux principe selon lequel il n’y a pas de délinquance sans volonté de commettre un délit, devait rester le principe général et que, s’il était nécessaire, pour des raisons de sécurité publique, d’admettre que l’inattention et l’imprudence étaient délictueuses, cela ne devrait être accepté que pour des raisons exceptionnelles. Nous n’avons jamais imaginé créer une situation de déresponsabilisation. »

CHOC FISCAL et CHOC DE CONFIANCE

A quoi reconnaitra-t-on que le « choc fiscal » à créé un véritable « choc de confiance » ?

Rien de plus facile à mesurer qu’un choc fiscal. Même si la fiscalité ne rime pas toujours avec simplicité, chacun peut s’y retrouver sans trop se casser la tête pour lui-même et pour la collectivité dans son ensemble. Un « choc de confiance » voilà qui est beaucoup plus délicat. A quoi pourra-t-on reconnaitre que les humeurs ont réellement changé, que les esprits abordent l’avenir sous des hospices plus souriants ? Or c’est là l’enjeu essentiel de la nouvelle politique économique qui s’esquisse. Les allègements d’impôts sont présentés, à juste titre, comme un simple instrument au service d’un projet bien plus ambitieux, mais dont les résultats seront également difficiles à cerner.

A l’évidence, le « choc fiscal » vaut plus par les signaux qu’il entend émettre que par les sommes qu’il mobilise, même si celles-ci ne sont pas négligeables.

Les trois mesures phares : déductibilité des intérêts d’emprunt, défiscalisation des heures supplémentaires, bouclier fiscal, sont estimés par le Gouvernement à 11 milliards d’euros annuellement.

La face cachée des Organisations Non Gouvernementales (I)

Au-delà des échecs rencontrés en matière de développement, le rôle positif des ONG du Nord et du Sud ne paraît pas évident en matière de démocratisation de pays dont elles contribuent à affaiblir les appareils étatiques. Il est tout aussi probable que les progrès observés sur le terrain ou dans les enceintes internationales résultent plutôt d’un concours de circonstances. Souvent citée comme un grand succès du lobbying des ONG, la campagne de plaidoyer contre les mines antipersonnel est à cet égard emblématique. Sa réussite ne tient pas seulement à l’intelligence d’associations qui se sont concentrées exclusivement sur les mines et qui ont su éviter de se disperser dans des demandes de négociations plus globales concernant l’arme nucléaire ou le désarmement. Lancée en 1992, elle doit beaucoup à des fenêtres d’opportunité d’ordre conjoncturel et structurel : des changements de gouvernement en France et en Grande-Bretagne qui ont permis de vaincre les réticences des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU ; les hésitations des Etats-Unis qui, par contrecoup, ont convaincu des pays non alignés et traditionnellement opposés à la politique américaine ; le désintérêt des militaires et de l’industrie de la défense, pour lesquels les mines n’étaient pas vraiment une arme utile et un marché porteur, ni même rentable…

Notre société en mutation : les chiffres qui éclairent

Une espérance de vie qui augmente de 3 heures chaque jour où l’on se lève. Notre société vit plus longtemps. 25 ans d’espérance de vie gagnée en 1 siècle. En moyenne, nous faisons, chacun, 45 km par jour de déplacement, dont 30 autour de nos maisons. Les questions des routes, des territoires ne sont plus les mêmes. Nous faisons chacun 6000 fois l’amour, au lieu de 1200 au début du dernier siècle. Et paradoxalement, il y a plus de célibataires (16 millions de solitaires) et de divorcés.