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La nation française à la croisée des chemins

Un choix reste à faire entre deux modèles de société. Le discours dominant, qui fait l’apologie de la diversité et du respect des différences, pousse à un multiculturalisme qui menace la cohésion nationale. L’autre voie, esquissée par le Premier ministre, rappelant « l’universalité française », consiste à imposer les valeurs non négociables sur lesquelles s’est construit l’Etat-nation. Actuellement, ces ceux options s’entremêlent. Une clarification s’impose.

François Fillon reconnaît que la France n’est plus seulement ce « peuple de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne » dont parlait Charles de Gaulle en 1959.
Sous l’effet d’une immigration de peuplement longtemps occultée, le pays est devenu multi ethnique et cette réalité s’impose politiquement.
Mais il est vain de nier qu’une partie de l’immigration maghrébine et africaine n’adhère pas aux règles et modes de vie du pays d’accueil, encouragée par une abusive idéologie anti raciste, qui enjoint aux nouveaux venus de revendiquer leurs propres cultures.

Ici aussi nécessité fait loi : il faut choisir .

5 réponses à “La nation française à la croisée des chemins

  1. promeneur

    Me promenant sur le Web, je suis tombé sur votre boutique.
    Je suis d’origine maghrebine, j’ai fait Sciences PO, écrit un bouquin et suis reconnu dans mon métier (le conseil). Je suis évidemment pas seul dans ce cas. Autrement dit, votre raisonemment est faux puisque vous dîtes que TOUS les français d’origine maghrebine ne peuvent pas s’intégrer, etc.. Il suffit pratiquement d’UN contre-exemple pour que ce ne soit plus vrai.
    En pratique, vous comptez faire quoi ? Créer des camps de concentration, organiser un exode forcée, vous êtes délirants. Alors s’il faut choisir, peut-être est-il temps de choisir de réflechir un peu et de ne pas jouer sur les peurs des uns et des autres.
    J’ai fini ma promenade et votre boutique, décidément, sent mauvais.

  2. Dr Chabal

    Cher promeneur, merci d’être passé. Nous espérons que vous reviendrez. C’est comme ça que le débat s’installe. Tous les points de vue sont bons à prendre pour approcher les réalités complexes de l’identité et de l’intégration. Et le vôtre est certainement d’une profonde richesse. Mais vous n’êtes pas un contre-exemple – ni même un exemple – vous êtes une personne brillante sans doute, vous avez votre propre histoire familiale, vos propres rencontres. Et effectivement vous n’êtes pas seul dans ce cas. A qui croyez-vous l’apprendre ? Et parce que vous existez et que bon nombre de personnes comme vous existent, nous devrions fermer les yeux sur ceux – pardon d’avance mais nombreux également – qui se replient sur leur communauté ? Nous devrions ne plus poser l’importante question de l’intégration ? Vous vous êtes « promené » sur notre site, fort bien. Si vous l’avez fait honnêtement pourquoi dénaturer ce que vous avez lu ? Parce que, d’un, vous n’avez pas pu lire que TOUS les maghrébins ne peuvent pas s’intégrer, pour la simple et bonne raison que c’est une inepsie, une absurdité et que nous ne mangeons pas de ce pain-là. Parce que, de deux, c’est vous qui parlez de camp de concentration, d’exode forcé. C’est vous qui délirez. Nous sentons mauvais ? A qui réservez-vous votre tolérance ? Qui est le sectaire ? Qui met à l’écart ? Relisez nos billets : il n’y a ni haine, ni simplisme. Juste des interrogations lucides et empreintes de respect. Nous ne nous fatiguerons jamais de parler de la France dans ce qu’elle a de plus grand et de plus fort : son universalité – l’opposé du multiculturalisme – et ses valeurs républicaines – le contraire du communautarisme. Nous croyons en l’homme – quelque soit son origine – et pour nous l’intégration est une rencontre à deux entrées : il faut qu’il y ait volonté d’intégrer et qu’il y ait volonté de s’intégrer. Tel est le choix dont nous parlons plus haut. Qu’y a-t-il de puant dans ces mots ?

  3. tebozz

    bonjour,
    cela me fait bien rire, même si cela est plus inquiétant que rigolo, le commentaire de promeneur conforte completement mes idées. En effet je soutient completement dr chabal, il entame un sujet de converse auquel nous ne pouvons fermer les yeux!!! Il est clair Q’UNE partie de l’immigration maghrébine et africaine n’adhère pas aux règles et modes de vie du pays!!! Comment ne pas l’admettre, pour dire franchement, cela me saoule!!! non seulement vous admettez pas mais en plus vous n’assumez pas, pour preuve la parano prend le dessus dès que l’on approche le sujet…remarque faute d’avoir des éléments réfutant on joue la carte du RACISME!!! c’est connus et ca marche tjrs, mais attention tjrs dans le même sens!!… breff

    -actuellement ceux qui me choc encore plus, c’est d’entendre les discourts extremiste appelant les magrebins, à virer LES FILS DE LA FRANCE du magreb – eux même etant massivement regrouper ici en FRANCE…
    comment dit t’ont déjà, TROP BON, TROP CON!!

  4. mostapha

    Nous ne travaillons pas « au noir », nous travaillons sans droits, parce que nous ne pouvons pas travailler en règle, déclarés.

    Nous travaillons non déclarés parce que le gouvernement refuse de nous régulariser. Ce n’est pas notre choix, c’est le gouvernement qui nous y oblige. La preuve : il donne des autorisations provisoires de séjour (APS) mais sans autorisation de travail ; il applique « la loi des 10 ans » de Jospin qui dit que tu dois vivre et travailler 10 ans sans-papiers pour pouvoir ensuite demander un titre de séjour !

    Comment vivre sans travailler ? Nous sommes obligés de travailler sans être déclarés, justement parce que nous sommes honnêtes. Nous voulons être déclarés, nous voulons les droits de notre travail.

    Nous ne sommes pas à la charge de la société, nous travaillons, nous participons à la construction du pays, à sa richesse.

    Le gouvernement français doit ouvrir une régularisation sur la base du travail, comme le fait le gouvernement espagnol.

    C’est la seule option politique qui soit logique et raisonnable, la seule qui soit bonne pour tout le monde : En régularisant les ouvriers du pays,

    • le gouvernement montrerait qu’il respecte ceux qui travaillent,

    • Il ferait rentrer beaucoup de cotisations qui ne sont pas payées actuellement,

    • Il permettrait aux patrons de nous faire travailler en nous déclarant comme beaucoup veulent le faire, sans risque avec l’Inspection du travail. Nous sommes déjà là, habitués à travailler.

    • Il économiserait le temps passé par tous les policiers qui nous pourchassent jusque sur les lieux de travail, nous arrêtent, nous menottent, nous expulsent… parce que nous sommes sans papiers, et il pourrait occuper tous ces policiers à autre chose plutôt qu’à persécuter des ouvriers.

    LA REGULARISATION, C’EST BON POUR LE PAYS. Le gouvernement espagnol l’a bien compris. Le gouvernement cherche-t-il vraiment l’intérêt du pays ?

    Au lieu de profiter de l’occasion pour régulariser, le gouvernement français condamne l’initiative espagnole et engage une grande persécution contre les ouvriers sans-papiers sous le prétexte de lutter contre le travail non déclaré.

    Pourquoi un tel acharnement ?

    Nous pensons que la lutte contre le travail non déclaré n’est qu’un prétexte. Nous avons remarqué que chaque fois que des élections approchent, la campagne électorale se fait sur le dos des ouvriers de nationalité étrangère, avec ou sans-papiers, présentés comme une menace, une sorte d’ennemi intérieur. Il s’agit de gommer la réalité : beaucoup de sans-papiers sont des ouvriers du pays, et de nous présenter comme des parasites, une charge dont il faudrait débarrasser la société.

    Cette politique-là, cette « démocratie » parlementaire, n’a rien à voir avec l’intérêt des gens du pays, mais seulement avec l’intérêt des partis et du gouvernement.

    • Les contrôles de police sur les lieux de travail doivent cesser ! Il faut laisser l’ouvrier tranquille !

    • UN TRAVAIL = LES PAPIERS, LES DROITS

    • UN CONTRAT DE TRAVAIL = UNE REGULARISATION

    • UNE AUTORISATION DE SEJOUR = UNE AUTORISATION DE TRAVAIL.

  5. berderr

    J’ai 51 an, je suis breton, français et européen. Je travaille depuis 30 ans sur de nombreux chantiers en france et en europe et l’on m’a toujours "caractérisé" comme breton.
    Français? oui et je l’assume administrativement, mais je ne me suis jamais reconnu comme étant de nationalité française; le terme est impropre. Français, oui, mais de nationalité Bretonne. Je l’assume très bien, sans publicité mais avec conviction.
    L’état nation est une vue purement politique vide de sens dans la vraie vie .
    Enfin, encore une bonne dizaine d’année de travail en europe et ensuite je rentrerai dans mon pays.

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