blog-politique

blog-politique

L’avenir de l’homme et de la planète : Le bon sens du Prix Nobel Français de Chimie

Le réchauffement de la planète, le trou de la couche d’ozone, les catastrophes climatiques, l’homme coupable et impuissant… Quelle angoisse ! Il faut lire Yves CHAUVIN, Prix Nobel de chimie, pour retrouver la sérénité. Sa recette ? Nous laisser guider par notre bon sens !

Car l’avenir de la planète ne le préoccupe pas. Depuis le néolithique l’homme a été confronté à des tas de problèmes qu’il a toujours su surmonter. Nous sommes les rois de l’adaptation. Le réchauffement climatique ? Il s’opère depuis des milliers d’années, certes il s’accélère mais nous nous y adapterons. La montée des eaux ? Rien de nouveau sous le soleil : le niveau des eaux n’a jamais cessé de monter (cf. la grotte Cosquer en Méditerranée fréquentée autrefois par nos ancêtres et aujourd’hui enfouie sous des mètres d’eau), l’homme continuera de suivre le niveau de la mer. Les catastrophes de la vache folle et de la grippe du poulet ? Les prédictions ne se sont pas vérifiées dans les faits. En la matière, la peste du Moyen-âge responsable de la disparition des trois-quarts de la population européenne est bien plus effrayante. Evidemment en matière de catastrophe naturelle, un super volcan peut se réveiller avec des conséquences épouvantables mais alors il n’y a rien à faire : on disparaîtra comme les diplodocus ! Le pétrole ? Il y en aura toujours mais plus rare et beaucoup plus cher : il faudra renoncer voyager, moins de transport de marchandises, plus de fabrication sur place, moins de gaspillage, les industries reviendront sur nos territoires. Les OGM ? Notre chance de pouvoir nourrir une population mondiale de plus en plus grande avec moins d’utilisation de pesticide et donc moins de conséquences toxiques (cf. les progrès en matière de pollution agricole depuis 20 ans). La surpopulation voilà le vrai drame, elle oblige la nature à reculer et nous risquons de perdre sa biodiversité et ce formidable réservoir de molécules. Evidemment les OGM et tout ce que crée la science est un risque potentiel. Mais c’est comme ça que nous progressons. Et il est inutile d’opposer les produits chimiques aux produits naturels car le premier réacteur chimique au monde c’est la nature. Quelqu’un a dit : « l’homme a deux ennemis : la nature et l’homme » il aurait pu tout aussi bien dire : « l’homme a deux amis : la nature et l’homme ». Il faut faire le deuil de notre vie d’aujourd’hui : les générations futures devront réduire leur train de vie, elles y seront obligées… Mais est-ce un mal ?

Voir l’entretien avec Yves CHAUVIN, prix Nobel de chimie

« On disparaîtra comme les diplodocus ! » in Le point n° 1756 du 11 mai 2006

A rapprocher de l’article de Claude ALLEGRE, « climat : savoir que l’on ne sait pas » in l’Express du 1er Août 2005

Laisser une réponse


huit × 9 =