La Turquie et le Pape Benoît XVI
La grande affaire, c’est que le principe de laïcité aura très largement contribué à l’essor de l’Occident. A ce qu’on appelle la « modernité ». A l’épanouissment économique et politique de chaque homme. Cette limitation de la religion dans l’ordre du savoir et du pouvoir vient, chez nous, de loin. Du credo chrétien où l’on disitingue ce qui relève de Dieu de ce qui revient à César. De la Réforme qui, la première, avec le libre examen des textes sacrés, dessera le carcan catholique. Et depuis deux ou trois siècles de l’esprit des Lumières qui exalta cet affranchissement de la tutelle divine.
Le monde ce trimestre vu par politique international n°113 autonome 2006
Petit tour d’horizon : Liban, Irak, Turquie, Cuba, Allemagne, Inde, Kosovo, Chypre, Italie, Ukraine, Algérie.
Après la bataille : Israël-Hezbollah au Liban (été 2006)…quel vainqueur ?
La réflexion éclaire la réalité et la vérité, le vainqueur n’étant pas celui que l’on croit.
Entretien avec Ami Ayalon, ancien patron de la sécurité intérieure de l’Etat d’Israël par Patrick Saint-Paul, correspondant du Figaro à Jérusalem, in politique internationale n°113 autonome 2006.
PSP : Pensez-vous, comme de nombreux israéliens, que le fait qu’Israël n’ait pas été capable de remporter une victoire décisive au Liban équivaut à une défaite de Tsahal ?
Dernières élections aux USA : les nouveaux démocrates penchent à droite
Plus d’un an avant le scrutin , les deux organisateurs de la campagne dans le camp des vainqueurs, Charles Schumer (sénateur de New York) et Rahm Emmanuel (député de Chicago), ont délibérément recruté des profils « centristes », dont ils pensaient qu’ils avaient de meilleures chances de séduire les indépendants, les indécis et les républicains déçus. La tactique avait choqué la base du parti lors des primaires, en particuliers les militants pacifistes et les associations féministes. Mais elle a fonctionné, permettant de conquérir bon nombre de circonscriptions « modérées ».
Les nouveaux défis de la politique régionale européenne
L’élargissement de l’Europe a permis de réformer les principes des aides régionales qui seront d’application à partir de 2007. Les fonds existants, les fonds FEDER, sont disponibles jusqu’à fin 2006, or tous les élus savent bien qu’il n’est plus possible de déposer des dossiers de subventions faute de crédits ! Cette situation montre d’une part l’essoufflement du système FEDER, tel que nous le connaissons, et d’autre part, le manque de stratégie évident de nos gestionnaires préfectoraux. Aussi, au-delà de l’élargissement, une réforme s’imposait.
Le Conseil européen capitule devant la Turquie
Le Conseil Européen qui rassemble les chefs d’Etat et de gouvernement, lors de sa réunion des 15 et 16 juins 2006, a « fait le point des progrès réalisés dans l’examen analytique de l’acquis et s’est félicité que les négociations d’adhésion portant sur les questions de fond aient été engagées avec la Turquie ». Derrière ce langage diplomatique feutré se cache une première capitulation qui en annonce beaucoup d’autres.
Dettes en Europe
Les dettes publiques sont importantes dans plusieurs pays européens : 45% du PIB en Espagne, 6 à 70% en France et en Allemagne, 108% en Italie. Si l’on ajoute les dettes implicites non provisionnées des régimes publics de retraite, l’estimation atteint 125% du PIB en France, 200% en Allemagne !
L’ Europe « résignée » à la croissance molle
On peut situer dans les années 70, le basculement de l’Europe dans la résignation face à une croissance molle et un chômage fort, choix apparemment inéluctable imposé par la contrainte extérieure et, au premier chef, par la mondialisation, relayée par les institutions internationales.
La Turquie.
La Turquie n’est pas européenne. C’est un fait géographique, historique, culturel et religieux. L’Union Européenne s’est construite sur trois piliers symboliques représentés par Athènes, Rome et Jérusalem. La géographie installe la Turquie en Asie pour 95% de son territoire. L’histoire la trouve plus étrangère encore à l’Europe. Deux courants historiques ont, tour à tour, baigné notre continent.
Ethnies, race ou culture : qu’est-ce qui détermine les peuples ?
Pour faire échos à la question que nous nous sommes posée en politique nationale sur « qu’est-ce qu’être français ? », il nous a semblé intéressant de tourner nos regards en direction des Balkans et du Proche-Orient.

