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La morosité, le mal français.

Lorsque l’on examine les taux de croissance économique en 2010, il y a de quoi idée « le goût de la jérémiade » en France comme l’écrit Éric le boucher dans les Échos du 8 janvier 2011. En effet le taux de croissance de l’économie endiablée destinée, 4,7 %. Il est proche des taux les plus élevés de la période 2005 2000, 4,8 % en 2006 et 4,9 % en 2007.

Mais ces chiffres masquent des écarts importants : 2,9 % en 2010 pour la zone OCDE, 7 % pour les pays émergents.

Il y a donc lieu de s’inquiéter pour la France. Mais on peut aussi inverser le constat : le mauvais résultat français n’est-il pas dû à la morosité systématique de ce peuple qui le pousse à se réfugier dans ce statu quo à l’intérieur duquel chacun essaye de tirer la couverture à lui ?

Le problème est que la couverture se rétrécit. Cela fait des années que les Français se battent entre eux pour accroître leur part du gâteau, plutôt que de s’efforcer de le faire grossir (y compris pour l’emploi, avec la philosophie des 35 heures).
Et je partage le raisonnement de Michel Rancourt : « il en résulte un sentiment d’impuissance devant les événements mondiaux, au lieu de chercher à agir en tenant compte des données nouvelles. Si le système français était moins protecteur de l’acquis peut-être, en était-il autrement ».

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