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En Europe recul de la recherche et de l’innovation

« La majorité des grandes entreprises règle leurs investissements sur leur chiffre d’affaires et leur profit du moment. Elle réduit donc leur effort dans des domaines qui préparent leur avenir. Ces entreprises vont se trouver, dès que le marché repartira, en position difficile face aux offensives des acteurs qui surtout en Asie A l’inverse et pousse les feux de l’innovation.
Le choix serait plutôt investir ou s’affaiblir, or le tableau de bord 2010 sur les investissements en recherche et développement industriel publié par la commission européenne, montre que les 1400 premières entreprises industrielles mondiales (504 Américains, 400 ressortissants de l’union européenne), ont investi en recherche et développement 1,9 % de moins qu’en 2009… La baisse est faible mais elle marque une rupture avec une croissance annuelle encore 7 % en 2008…
Trois facteurs négatifs doivent être pris en considération :
L’aveu de la part des dirigeants d’une culture et d’une vision stratégique peu favorable à l’innovation, d’autres par une volonté de reprise en main de l’innovation, jusque-là du ressort de la recherche et développement, et de recentrage pour obtenir plus de profit à court terme. Non seulement, on investit moins en recherche et développement, mais on est moins enclin à prendre le risque d’innover pour exploiter Les résultats de la recherche.

Deuxième facteur négatif, dans l’union et particulièrement en France, on confond On confond rechercher et innovation, d’où les dispositifs d’aide comme le crédit impôt recherche français, centré sur la recherche et accaparée par les grands groupes. Les innovations marketing, managériales, organisationnelles sont oubliées…

Troisième facteur : le milieu européenne ne favorise pas, comme aux Etats-Unis, la croissance des petites et moyennes entreprises innovantes capables de remplacer les grands défaillants, le tableau de bord de l’union européenne note que « le déficit de recherche-développement privé est un symptôme plus que la cause du déficits d’innovation européen ». Celui-ci est la conséquence de la difficulté des nouvelles entreprises à accéder au marché et donc à grandir assez pour devenir leader sur le marché. »

Ce dossier maintes fois travaillé et réfléchi dans ce blog est confirmé par les travaux de réflexion de André Yves Portnoff (dans brèves issues du système vigie, Futuribles, mars 2011

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