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L’avenir de l’eau / l’avenir et l’eau

Nous sommes heureux de vous faire partager le message envoyé par Julia Roubaud, collaboratrice d’Erik Orsenna, à l’occasion de la sortie de son dernier livre « l’avenir de l’eau.

Un avant goût avec la quatrième de couve et quelques passages : 4ème de couverture L’avenir de l’eau – Petit précis de la mondialisation II d’Erik Orsenna :


« Dans dix ans, dans vingt ans, aurons-nous assez d’eau ? Assez d’eau pour boire ? Assez d’eau pour faire pousser les plantes ? Assez d’eau pour éviter qu’à toutes les raisons de faire la guerre s’ajoute celle du manque d’eau ?

Dans l’espoir de répondre à ces questions, je me suis promené. Longuement. Du Nil au Huang He (fleuve Jaune). De l’Amazone à la toute petite rivière Neste, affluent de la Garonne. De l’Australie qui meurt de soif aux îles du Brahmapoutre noyées par les inondations…

J’ai rencontré des scientifiques , des paysans, des religieux, des constructeurs de barrages, des physiciens alpinistes qui mesurent sur tous les toits du monde la fonte des glacier. J’ai passé du temps avec les médecins de Calcutta qui luttent contre le choléra. J’ai écouté d’innombrables leçons, dont celle du scarabée de Namibie et celle du kangourou. Quelles sont leurs techniques pour survivre en plein cœur du désert ?

Peu à peu, j’ai fait plus ample connaissance avec notre planète. J’ai vu s’aggraver partout les inégalités, notamment climatiques. Mais j’ai vu aussi la réussite du pragmatisme, de belles coopérations entre administrations et entreprises privées. J’ai vu des illusions et des férocités à l’œuvre.

De retour de voyage, voici maintenant le moment de raconter.

Un habitant de la planète sur six continue de n’avoir pas accès à l’eau.

Un sur deux vit sans système d’évacuation.

Pourquoi ? »



Quelques mots sur l’auteur :


Après des études de philosophie et de sciences politiques, Erik Arnoult, dit Orsenna, enseigne l’économie à l’Ecole normale supérieure. Il entame par la suite des activités administratives et devient conseiller ministériel puis conseiller culturel auprès du président François Mitterrand de 1981 à 1984, expérience relatée dans ‘Grand amour’ en 1993. En décembre 1985, il entre au Conseil d’Etat et exerce les fonctions de maître des requêtes. Parallèlement à ses activités, il est l’auteur de sept romans et obtient le prix Roger Nimier en 1978 pour ‘La Vie comme Lausanne’ ainsi que le prix Goncourt 1988 pour ‘L’ Exposition coloniale’. Il est élu à l’Académie française le 28 mai 1998. Il est aujourd’hui vice-président de la société Cytale, dédiée au livre électronique. En octobre 2003, il participe au 16e festival du Livre de Mouans-Sartoux dans les Alpes-Maritimes, pour la présentation de son ouvrage, ‘Madame Bâ’. L’année suivante, il publie ‘Les Chevaliers du subjonctif ‘, <http://www.evene.fr/tout/cette> ‘Portrait du Gulf Stream’ en 2005 et ‘Voyage au pays du coton’ en 2006. En 2007, Erik Orsenna reçoit le prix du Livre d’économie pour ‘Voyage au pays du coton’ et publie ‘La Révolte des accents’, un roman sur la disparition des accents dans la langue française. Ecrivain prolifique, l’académicien signe l’année suivante ‘La Chanson de Charles Quint’, l’histoire de deux frères qui comparent leurs deux visions de l’amour. Avec une carrière longue et saluée, Erik Orsenna est sans conteste l’un des écrivains français les plus importants du XXe siècle.

« Bonjour Mr Chabal,

A l’occasion de la sortie du dernier livre d’Erik Orsenna, L’avenir de l’Eau

- petit précis de mondialisation, publié aux éditions Fayard (voir ci-dessous la 4ème de couverture et la biographie de l’auteur), nous avons organisé une rencontre filmée personnalisée entre l’auteur et sept bloggeurs, un premier pas vers un véritable dialogue http://www.dailymotion.com/video/x7ei5p_lavenir-de-leau-erik-orsenna_news

online <http://www.dailymotion.com/video/x7ei5p_lavenir-de-leau-erik-orsenna_news>

avec les internautes autour du livre et des enjeux de l’eau.


Voici quelques passages sympas et intéressants qui sont ressortis de ces interviews :

Sur la singularité de son projet à la croisée du monde scientifique et littéraire, Erik Orsenna raconte à Teaki <http://www.teaki.net/teaki/2008/11/echange-avec-er.html> sa relation et son pacte avec les scientifiques qui aiment bien travailler avec lui, ces derniers disant que « Erik il sait rien, mais il sait raconter. » Pour l’auteur, « L’avenir de l’eau est avant tout un projet de culture générale. Parler de développement durable qu’avec des spécialistes n’est pas intéressant. »

Il explique à Dimitri de Neomansland

<http://www.neomansland.info/2008/11/interview-derik-orsenna/> qu’en deux mots ce qu’on peut garder de cette enquête c’est : « interaction et régionalisation. L’eau n’est pas globale. »


L’auteur dévoile aussi les dessous du projet à Pierre de Quetzal <http://quetzal.over-blog.org/article-25006820.html> : « un projet comme ça c’est 50 000€, financé par mon éditeur Fayard. Les journaux n’ont plus de sous. »

Avec Stéphanie de Mots en Bouche <http://www.dailymotion.com/video/x7eee0_interview-derik-orsenna-par-mots-en_news> , Erik Orsenna aborde notamment des questions plus géopolitiques de la nécessaire solidarité internationale autour de l’eau.

Stéphanie <http://www.dailymotion.com/video/x7eee0_interview-derik-orsenna-par-mots-en_news>

et Damien de Blignières

<http://www.deblignieres.com/index.php?2008/11/13/937-erok-orsenna-lavenir-de-leau-mon-interview#co>

interrogent Erik Orsenna sur sa vision et son rapport à Internet : « Internet c’est l’imprimerie au XVème siècle puissance 10, et ce n’est qu’un début. » L’auteur trouve en Internet un formidable outil pour transformer ses histoires en conversation, là où il est frustré de ne pas pouvoir répondre aux critiques dans la presse. Il va même plus loin en expliquant qu’il adore avoir tort pour pouvoir avancer toujours plus loin. 

De ces interviews, il est aussi sorti des choses plus personnelles, Erik Orsenna confie par exemple à Fabienne de Happy Few <http://www.dailymotion.com/video/x7eeh3_interview-erik-orsenna-par-happyfew_news> : « chaque fois que quelqu’un me parle, j’ai l’impression de voir ma mère. Quand je vois un savant, je ne suis pas loin de me blottir dans ses bras ! »

Quant aux curieux qui se demanderaient ce qu’Erik Orsenna a gardé de son époque Mitterrandienne, il répond à eMeRY <http://mry.blogs.com/les_instants_emery/2008/11/erik-orsenna-la.html> qu’ « il reste une vraie affection pour le Président Mitterrand mais une vraie méfiance pour les phénomènes de cour et qu’il songe à écrire un petit précis de la flatterie! »

Et vous saurez même en avant-première le thème de son prochain livre après celui sur le coton et l’eau, j’ai nommé notre bien chère terre <http://www.neomansland.info/2008/11/interview-derik-orsenna/> .



Des pages inédites de l’ouvrage d’Erik Orsenna et exclusives au Web sont publiées, plusieurs fois par semaine sur cette fin d’année, sur le blog <http://www.erik-orsenna.com/blog> d’Erik Orsenna.


Erik Orsenna souhaite rencontrer de nouveau les sept bloggeurs dans deux mois afin de faire un point sur le dialogue entamé, les commentaires, les remarques qui ressortent du net, il le dit ici <http://www.dailymotion.com/video/x7ei5p_lavenir-de-leau-erik-orsenna_news>

.

Alors n’hésitez pas à vous exprimer, critiquer, donner votre avis vous avez une oreille plus que tendue à votre écoute.

3 réponses à “L’avenir de l’eau / l’avenir et l’eau

  1. Pancho

    Une lecture agréable et instructive pour le grand public. Mais Orsenna se borne la plupart du temps à transmettre les dires et arguments de ses interlocuteurs. En cela il fait sans doute preuve d’un bon sens de la prudence. Car, de fait, nombres des problèmes abordés sont malheureusement plus compliqués que ce qu’il en dit. Le commentaire reste léger mais superficiel, parfois presque dilettante. Un ouvrage donc un cran au dessous de ses modèles américains (Postel ou Pearce).

  2. Claude

    Il en est de l’eau comme du réchauffement climatique. Une grande peur avec ses remèdes. La solution est energétique et le problème a été résolu dans tous les pays disposant de ressources, par osmose inverse.
    Ma

  3. Claude

    Il en est de l’eau comme du réchauffement climatique. Une grande peur avec ses remèdes. La solution est energétique et le problème a été résolu dans tous les pays disposant de ressources, par osmose inverse.
    Ma

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