La CSMF ne cesse de tirer la sonnette d’alarme depuis des années. Alors que l’hôpital s’est vu attribué un ONDAM à 3,5% de progression pour 2007 (tandis que la médecine de ville devait se contenter d’un misérable 1,1% !), les transferts de l’hôpital vers la ville ont tendance à s’amplifier sans que l’ONDAM des soins ambulatoires en tienne compte.
Ainsi, rien que pour le poste « sortie des médicaments de la réserve hospitalière », ce n’est pas moins de 1,2 milliards d’Euros qui ont été transférés sur la médecine de ville entre 2005 et 2007 !
Ceci sans compter le développement de la chirurgie ambulatoire, le développement des alternatives à l’hospitalisation, le raccourcissement des durées d’hospitalisation…
Et pour couronner le tout, il faut rappeler que les prescriptions hospitalières délivrées en ville continuent de progresser à un rythme deux fois supérieure à celui de la médecine de ville.
Quand on sait qu’elles représentent 20% de la totalité des prescriptions délivrées en ville, il y a vraiment de quoi s’inquiéter !
Hélas…
TROP-TROP D’ABUS TROP DE CURES .(SOUVENT EN FAMILLE) qui DONC VA PRENDRE LE TAUREAU PAR LES CORNES POUR LIMITER CETTE GAVEGIE FINANCIERE POUR LA SECU
A PLUS
Merci bardrene de ce cri de la RAISON ! Une bonne politique de la santé se fonde effectivement sur la justesse des soins et le respect des règles de deniers publics qui doivent s’appliquer à la sécurité sociale. Nous espérons vous revoir bientôt sur notre blog ! Et merci également « dessinateur » de votre visite. Nous avons besoin de vous pour continuer la libération de la parole et la transmission d’une information au plus près de la réalité.
En effet, cures en tout genre, chirurgie esthétique déguisée en chirurgie réparatrice coûtent à notre chère SECU des millions.
Stop !!!