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A ‘J – 1’ du premier tour des présidentielles : petit guide de l’électeur

C’est le contraire de la consigne de vote. Ici, il est question des principes que nous aurons à l’esprit dans l’isoloir comme des citoyens libres et éclairés. Par notre existence, nos opinions et nos actions, nous œuvrons tous à la vie de la société civile, et c’est l’honneur de tout citoyen de servir le bien commun, clé de voûte de la vie politique. Le vote exprime cet engagement responsable dans un moment qui nous concerne tous à un instant unique et décisif.

Parce que la réalité est complexe, nous devons harmoniser notre conscience et notre pragmatisme. Parce que la politique est avant tout le CHAMP DU POSSIBLE, l’élection n’est pas le lieu de la définition du bien et du mal, mais le moment du choix d’agir avec les cartes que nous avons en main.

Et si la dépense publique française s’alignait au niveau des pays de la zone euro ?

…Si la dépense publique française était ramenée au niveau des pays de la zone euro, les Français réaliseraient une économie annuelle de 140 milliards d’euros,

L’industrie a-t-elle un avenir en Europe ?

L’industrie joue un rôle essentiel dans nos économies : elle emploie 34 millions de personnes dans l’Union européenne à 25, représente 75% des exportations et 80% des dépenses de recherche et de développement. Cependant, depuis les années 1970, l’emploi industriel recule constamment et depuis les années 1990, la concurrence des pays émergents, comme la Chine et l’Inde, a accentué le recul de l’industrie européenne et conduit à des délocalisations d’activités, surtout pour les produits à fort contenu technologique. En 10 ans, de 1995 à 2005, la part de l’emploi industriel dans l’emploi total est passé en Europe de 21,7% à 17,7%. Si l’on s’en tient à la France, cette part a reculé dans la même période de 19,5% à 14,8%. L’indice I.n.s.e.e. de la production industrielle a progressé de 4,5% entre 1995 et 2000 mais il stagne depuis (+ 0,4%). Un mouvement d’externalisation des services explique partiellement le recul de l’industrie, souligne le rapport, ainsi que le recours de plus en plus fréquent à l’intérim, mais une industrie forte reste nécessaire car le secteur des services, en pleine évolution, dépend largement d’elle.

Que faut-il faire pour l’industrie européenne ?

En regardant à la loupe les principaux pays européens, on peut constater qu’en dépit de ces contraintes, certains Etats ont conservé des politiques nationales. L’Allemagne a adopté l’année dernière une stratégie High Tech qui prévoir un financement de 15 milliards d’euro sur quatre ans dans 17 domaines d’innovation prioritaire, la France a annoncé cinq premiers programmes mobilisateurs pour l’innovation en 2006 et d’autres sont à l’étude. Les rapporteurs proposent d’assurer des conditions-cadre favorables à l’industrie, de renforcer l’effort en faveur de la recherche et de l’innovation avec un objectif de 3% du P.i.b. consacré à la recherche.

Quoi de neuf sous ce soleil d’avril ? Malraux !

Il y a quarante ans, un homme était d’abord de son pays, de sa région, de sa ville. Donc apte à se dépayser. Aujourd’hui, il est avant tout de sa génération. Aujourd’hui la mondialisation fait que le même jour sur les mêmes écrans, les jeunes du monde entier réagissent ensemble aux mêmes images, et les mêmes idées suscitent leur émotion.

La mission première de la politique et de la culture reste toujours de donner une identité à chacun. Mais on ne peut pas fonder son identité sur un âge de la même manière qu’on ne peut pas arrêter le temps. On ne peut donc pas bâtir de légitimité sur une génération.

les causes d’une crise boursière

« Aujourd’hui, les blogs mondialisent les confidences ».

La tornade qui s’est abattue sur les marchés, Mardi 27 Février, est née d’un éternuement chinois* qu’une petite phrase d’un banquier central à la retraite a transformé en grippe boursière mondiale. Certes, le banquier se nomme Alan Geenspan et il a posé sa baguette de « Maestro » (son surnom) il y a un an. Il l’a reprise pour taper sur les doigts de son successeur, Ben Bernanke.

Urgences médicales des moyens mal utilisés

La critique de la Cour des Comptes. Le constat sur les urgences médicales semble unanimement partagé : l’amélioration du dispositif passe davantage par une meilleure organisation que par une augmentation des moyens.

Dans son rapport public annuel, la Cour des comptes consacre une trentaine de pages aux urgences médicales et à leur évaluation, en en pointant les dysfonctionnements. En amont, disent les auteurs de ce chapitre, le terme de « Permanence des Soins » (PDS) comporte une ambiguïté puisqu’il confond « un principe » -la disponibilité 24h sur 24-, et « modalités d’organisation d’une partie seulement des acteurs, en l’occurrence les médecins de ville ». Cette confusion oppose de facto les deux secteurs, « alors qu’il s’agit d’organiser leur complémentarité ».

les ados et le sexe

N’ayant jamais eu de rapports sexuels à 15 ans Garçons : 82,3 % Filles : 84,2 % N’ayant jamais eu de rapports sexuels à 17 ans Garçons : 37,7 % Filles : 49,8 % N’ayant jamais eu de rapports sexuels à 19 ans Garçons : 17,3 % Filles : 25,9 %

L’identité de la France

La question se situe au point de convergence des angoisses françaises : la mondialisation, les délocalisations, l’immigration, l’Europe, l’insécurité, le sentiment diffus que quelque chose se défait qui n’est remplacé par rien.

réflexions pour le printemps 2007 ou « Les recettes qui ne marchent pas »

1) Dépenser plus que ce que l’on gagne : Chaque année, pour cause de déficit, le fonctionnement de l’Etat est assuré dès la mi-octobre par des emprunts souscrits à l’étranger. 2) Partager le travail : Illusion tragique que celle qui a consisté à dire «à moi du temps libre, pour l’autre un emploi». Introduites quand la croissance était forte, les 35 heures ont fabriqué du chômage quand la croissance s’est retournée, elles ont plombé notre économie et déclassé la France. 3) Augmenter les impôts : Quand on ne produit plus assez parce qu’on travaille moins, tout en continuant à dépenser plus que ce que l’on gagne, non seulement on emprunte mais on augmente les impôts pour payer les emprunts.