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La Crise des Banlieues s’installe à la campagne

Les petites villes et les zones rurales ne sont plus épargnées par la violence des mineurs. La délinquance des mineurs s’exporte désormais dans les petites villes et jusque dans certaines zones rurales. Depuis 2001, la proportion des mineurs, responsables de violences dites « gratuites » dans les zones contrôlées par la gendarmerie n’a cessé de croître, pour atteindre 18% l’an dernier. Chaque semaine ou presque, la chronique des faits divers révèle ainsi une porosité croissante entre délinquance des villes et délinquance des champs. « Depuis une dizaine d’années, le développement des mouvements de population entre villes et campagnes suscite une propagation géographique des violences de type urbain », analyse un officier de gendarmerie. « Or, ces faits de délinquance, désormais observables sur l’ensemble du territoire, risquent de se propager encore si l’on en croit les démographes : ceux-ci prévoyaient l’arrivée de huit millions de Français dans les zones périurbaines dans la période 1995-2005 ».

Or, le taux d’élucidation de ces actes est en baisse constante, les mineurs « éduqués » par la télévision, multipliant désormais les précautions afin de ne pas laisser de traces sur les lieux de leur forfait. «Depuis quelques années, nos villages sont inexorablement rattrapés par les incivilités et les actes de petite délinquance, surtout lorsqu’ils se trouvent à un jet de pierre de la ville, relève, inquiet, le président de l’Association des maires ruraux de France, Gérard Pelletier. Or, parce que la situation est évidemment pire dans les banlieues, personne ne prête jusqu’à présent la moindre attention à cette évolution ».

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