Le sondage est publié avec Altédia et Ipsos. Trois mots surgissent. Le premier, c’est l’angoisse de l’avenir.
Le deuxième mot clef : la lucidité ou, si l’on préfère, la maturité.
Le maintien, envers et contre tout, d’un lien fort, d’un intérêt, avec son travail constitue le troisième enseignement.
La conclusion de ce tableau ? Elle est simple. Les employeurs ont en face d’eux des salariés consciencieux, mais amers et dont la motivation s’effrite après des années, estiment-ils, d’efforts. L’attente la plus immédiate porte très logiquement sur des hausses de salaires. Rien de surprenant, tout juste peut-on remarquer que cette demande-là fait l’objet d’un consensus écrasant. Il serait néanmoins illusoire de penser que ce mode de reconnaissance suffit. Car, ce qui transpire dans cette enquête n’est au font ni un malaise des salariés ni un rejet du système mais le besoin de retrouver dans leur travail du sens et de l’envie, l’un allant avec l’autre. Un lourd défi pour les entreprises. »
In Les Echos, 12 mars 2011, by Dominique Seux
Le Blog : Depuis très longtemps, on connait les motivations profondes des salariés français. Cette enquête conforme l’opinion générale et surtout la maturité de ce corps social. Les élus nationaux seraient bien inspirés de la reprendre.
