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De quoi les entreprises ont-elles besoin? Quelques messages de bon sens dans cet article

« ..Nos politiques viennent enfin de comprendre que seules les entreprises créaient des richesses et des emplois durables, quand l’Etat, lui creuse des trous et endette les générations futures….
En revanche, qu’il s’agisse de grands groupes ou de très petites entreprises, toutes revendiquent une seule chose : « un besoin d’air ». En effet, celles ci sont harcelées par l’URSSAF et les inspecteurs du travail…
Elles ont besoin de flexibilité, de souplesse, de respiration, dans un monde où tout change en permanence. Elles ne peuvent plus vivre sous la contrainte d’un code fiscal dont le tiers des pages change tous les deux ans, d’un droit environnemental qui semble avoir été écrit par Kafka et de procédures prud’homales qui durent près de trois ans (appel compris)…
La flexibilité n’est pourtant pas un mot abstrait, mais mis à part la création de « la rupture conventionnelle », la flexibilité est restée lettre morte… C’est regrettable pour trois raisons :
* toutes les solutions n’ont pas été encore essayé pour lutter contre le chômage
* le droit du travail, les contraintes sociales et les effets de seuils, sont tels en France que nous sommes arrivés à une situation où « deux adultes consentants peuvent tout faire, sauf travailler l’un pour l’autre »
* Nous savons tous qu’il y au moins 300 000 offres d’emploi non pourvues
Une étude de l’OCDE montre que le France est à la fois un pays où la protection de l’emploi est la plus forte , donc une rigidité insupportable pour les employeurs, mais aussi où le sentiment d’insécurité des salariés est le plus élevé.
Notre droit du travail est centré sur la protection des emplois et non sur celles des salariés. Absurde, coûteux et inefficace, puisque cela revient à protéger des emplois qui vont disparaitre, au lieu d’aider les salariés à se former, à se reconvertir et surtout à être mobiles…
La flexibilité ne coûte rien, alors que les aides versées par l’Etat, ici et là, détériorent les finances publiques…….
La souplesse juridique, la suppression des seuils sociaux et la confiance faite aux dirigeants d’entreprises méritent d’être essayées…
Cet « air » nouveau vaut mieux que toutes les aides, les niches et les subventions………»

By Yves DE KERDREL in « Le Figaro » du 13 Décembre 2011

Le blog : Nous partageons entièrement les propos de Yves DE KERDREL : lucidité, simplicité, bon sens devraient s’appliquer à une nouvelle politique industrielle.
Seulement, combien de chefs d’entreprises au Sénat ou à l’Assemblée..au Gouvernement?
L’idéologie ne sert à rien dans le monde économique et industriel notamment. Le besoin français d’industries est tel, qu’il faut un renouveau rapide, une volonté de fer.. pour sauvegarder dans un premier temps, et reconquérir dans un deuxième.
Il existe ici, aussi des effets de seuils. Les savoir-faire disparaissent, les territoires industriels souffrent de manque de revitalisation et de reconnaissance.

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