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La Chine, la science, les découvertes, recherche-développement

« Aux États-Unis tous les deux ans, la NSF (National Science Foundation) publie tous les 201 rapports sur la compétitivité scientifique et technologique des pays. En 1996, les États-Unis étaient nettement les leaders mondiaux pour la dépense de recherche, devant l’Europe est loin devant l’Asie, (Chine, Corée du Sud, Inde, Japon, Taïwan, Singapour, Malaisie, Thaïlande).

En 2007, les trois régions dominent largement le reste de la planète, mais les États-Unis (370 milliards de dollars) sont talonnés par l’Asie (340 milliards de dollars)., alors que l’union européenne est nettement distancée (260 milliards de dollars).

C’est le taux de croissance des dépenses de recherche publique et privée qui est le plus significatif : la Chine est parvenue à tenir un rythme annuel de croissance de 23 % sur la période 1996 – 2007, contre 10 % pour la Corée du Sud, 8 % pour l’Inde est environ 5 % pour les États-Unis, le Japon, et l’union européenne. La force de travail scientifique de la Chine est désormais équivalente à celle des États-Unis (elle a doublé en 10 ans et a atteint, aujourd’hui 1,4 million de chercheurs et d’ingénieurs), légèrement devant celle de l’Europe.

S’agissant de la production scientifique mondiale les indicateurs de cet organisme révèlent que les États-Unis gardent la première place, tous domaines confondus, mais la Chine est aujourd’hui, à la deuxième place. La recherche chinoise est fortement investie dans les sciences physiques, 55 % des publications, mais reste encore relativement faible dans les sciences de l’ingénieur et médical alors que sa position s’affirme en biologie, 10 %.

Plusieurs facteurs expliquent la montée en puissance de la science chinoise : la priorité donnée par le gouvernement, depuis près de deux décennies, à la recherche et la technologie, qui sont considérés comme des facteurs de modernisation de l’économie. Une réforme profonde des universités et de l’Académie des sciences, un effort pour rapatrier en Chine les chercheurs ayant émigrés. (Il ne semble pas que l’avait adopté une telle politique en Europe…). »

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