Pour laisser penser que la France peut être capable du pire comme du meilleur, deux opérations majeures : d’un côté Suez-Gaz de France, de l’autre Alcatel-Lucent…
Pour laisser penser que la France peut être capable du pire comme du meilleur, deux opérations majeures :
- d’un côté Suez-Gaz de France dont le montage dans l’urgence sous l’égide du gouvernement pour protéger Suez d’un prédateur étranger et dont la cohérence du projet de fusion n’a pas été clairement démontrée par les promoteurs du projet, entraîne, avec les débats au Parlement, un curieux psychodramme :
.. montage financier discutable
.. consessions politiciennes
.. lenteur et palabres
- de l’autre Alcatel-Lucent, devant normalement donner naissance au nouveau numero deux mondial des équipementiers de télécoms, est, elle, une opération industrielle se concevant au regard de la concentration en cours des grands opérateurs de télécoms, et une opération transfrontière, bâtie sur le principe d’une fusion entre égaux, mais qui a donné lieu à un vrai débat limité à la seule démocratie actionnariale :
.. rapidité
.. professionnalisme
.. efficacité
Deux opérations symétriques, qui, le même jour, coïncidence des dates, offrent une vision opposée d’un même pays, perpétuellement écartelé entre le choix de l’ouverture sur le monde et le repli sur soi.
