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Le déficit de la branche «maladie» va diminuant

Même quand la croissance tire les recettes, contenir les dépenses sans se mettre tout le monde à dos constitue un exercice politique délicat.

Huit milliards de dérapage l’an dernier, six cette année, et quatre prévus en 2007. Certes, aucun budget «santé» n’est jamais bouclé sans quelques tours de passe-passe. Et les comptes de la Sécurité sociale sont toujours dans le rouge. Même quand la croissance tire les recettes, contenir les dépenses sans se mettre tout le monde à dos constitue un exercice politique délicat. Xavier Bertrand vient d’en faire l’expérience.
Tout en s’engageant à revaloriser l’an prochain les honoraires des médecins libéraux, bons élèves de la maîtrise médicalisée, le ministre de la Santé à simultanément prévu quelques tours de vis supplémentaires, en fixant l’augmentation des dépenses de l’assurance maladie à 2,5%.
Hôpitaux et cliniques ne cessent de crier à l’asphysie. Montré du doigt pour cause de dépassement budgétaire, l’hôpital crie à l’injustice et a décidé de remonter au créneau pour justifier ses besoins supplémentaires.
Les industriels du médicament, subissant pourla première fois un fléchissement de la consommation de médicaments, disposent d’arguments solides pour ne pas être de nouveau mis à contribution.
Et pas question, excepté la hausse déjà prévue du forfait hospitalier, que l’assuré social remette la main à la poche.
Rituel, le compte à rebours de la loi de financement de l’assurance maladie ne fait que commencer.

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